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Entretien à Paris entre MM. Taïb Fassi Fihri et Alain Juppé Le plan d'autonomie, «base sérieuse et crédible» pour résoudre la question du Sahara
La France salue «les mesures ambitieuses» pour la protection des droits de l'Homme au Maroc
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taïb Fassi Fihri, s'est entretenu, mercredi matin à Paris, avec son homologue français, M. Alain Juppé. Au cours de cet entretien, M. Juppé a réitéré «le plein soutien de la France au Maroc, pays avec lequel elle entretient des liens d'amitié profonds et historiques, qui s'est clairement engagé sur la voie de la démocratie et des réformes», a-t-on indiqué au Quai d'Orsay. Les échanges ont porté sur les perspectives de développement des coopérations maroco-françaises dans le cadre bilatéral et celui de l'Union européenne. MM. Juppé et Fassi Fihri ont abordé également des «sujets d'intérêt commun tels que la politique européenne de voisinage, l'Union pour la Méditerranée et le Sahara». Cette entrevue s'est déroulée, notamment en présence de l'ambassadeur du Maroc à Paris, M. El Mostafa Sahel. A l'issue de cet entretien, le ministre français des affaires étrangères a qualifié le plan d'autonomie proposé par le Maroc de «base sérieuse et crédible de négociations pour une résolution définitive du problème du Sahara». M. Juppé a renouvelé le soutien de la France au processus de négociations entre les parties mené sous l'égide de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross. M. Juppé a également salué, dans une déclaration à la presse, le discours «très courageux et même visionnaire» de SM le Roi sur les réformes institutionnelles et s'est réjoui des «mesures ambitieuses» prises pour la protection des droits de l'Homme au Maroc, soulignant que le Maroc, le premier pays du Sud de la méditerranée à obtenir le «Statut avancé» auprès de l'Union européenne, poursuit ainsi son processus d'ouverture. Aussi, a-t-il plaidé, l'Europe devrait «jouer pleinement son rôle» dans le soutien de ce chantier de réformes, notamment à travers sa politique de voisinage. Outre les questions bilatérales, l'entretien a également porté sur la situation en Libye, notamment la sortie politique et diplomatique à cette crise, débattue la veille à Londres, en présence des deux ministres.