La Commission consultative de révision de la Constitution a entamé, lundi 28 mars 2011, l'écoute des organisations partisanes et syndicales pour présenter leurs visions et conceptions concernant la révision de la Constitution. Dans ce contexte, la commission s'est réunie, lundi matin, avec une délégation de la direction du Parti de l'Istiqlal conduite par le Secrétaire général M. Abbas el Fassi et comprenant MM. My M'hamed El Khalifa et Mohamed Soussi. Nous avons appris que le Secrétaire général, M. Abbas el Fassi, a présenté un exposé détaillé devant les membres de la Commission consultative de révision de la Constitution au début duquel il a évoqué l'évolution de la question constitutionnelle dans notre pays depuis l'indépendance jusqu'à nos jours, rappelant à cet égard que la Constitution de 1962, si on la considère par rapport à son époque, était une bonne constitution qui avait intégré nombre d'aspects positifs, lesquels allaient être abandonnés par la Constitution de 1970 à la durée de vie la plus courte dans l'Histoire du Maroc. Mais bien que la Constitution de 1962 ait été positive, a-t-il ajouté, cela n'a pas empéché la falsification des éléctions législatives de 1963, affirmant que la bonne constitution ne suffit pas et qu'il importe de garantir l'application saine de toutes ses dispositions. M. Abbas el Fassi a également rappelé la lutte du Parti de l'Istiqlal pour que le pays soit doté d'une constitution démocratique et évoluée. Au sujet des réformes constitutionnelles proposées par l'Istiqlal, le Secrétaire général a exposé la conception du parti à ce sujet, soulignant l'adhésion de l'Istiqlal aux sept axes fondamentaux contenus dans le discours royal historique du 9 mars 2011 avant de mettre en exergue les rajouts que propose le parti et les dispositions à amender ou à supprimer. L'exposé de M. El Fassi a été suivi d'une discussion générale entre les membres de la délégation istiqlalienne et la Commission consultative de révision de la Constitution au cours de laquelle le Secrétaire général a répondu aux questions des membres de la commission.