Il est connu pour son tempérament, pardon, pour son style de jeu défensif. Mais qu'est-ce qu'il viendra faire au Raja sachant que l'école du Père Jégo privilégie le football spectacle ? M'hamed qui va « tuer » cet héritage, beaucoup ont cru que Haj Hanat et le lobby de l'époque « amis à Fakhir » vont faire une mauvaise affaire. Un effectif joueurs, M'hamed, himself, avait fusillé un soir « l'opération recrutement » qui laissait des trous avec un manque de personnel sur le flanc gauche et de droite (Mahdoufi quand il est blessé et Souleimani appelé en équipe nationale. Allah ya hfad). Des stars (Aboucherouane, Lembarki, Amine Erbati, Mitouali et même Alloudi) Fakhir nous disait : « Je n'est pas de joueurs stars. Pour moi, le mot « star » est lié à l'équipe du Fath qui avec un bloc de non vedettes réalise un excellent parcours ». Discipline et rigueur, abandonner même le « ê…ê »; l'interdire carrément; la magana s'y adapte (parfois Mitouali se permet ce bout de « fraja » mais ce n'est pas grave). Le printemps, Fakhir qui vient d'emmagasiner 3 points de plus au détriment de l'élève Sellami (Domination concrétisée par les Salhi et Chaâiba; absence de l'international Tair, titularisation d'Oulhej et de Jarmouni). Certes, les Fassis, Khouribgis, voisins Reds et Abdis ne vont pas le lâcher et ça, c'est une autre histoire qui fait partie du front ouvert sur le plan national en attendant que le médian vert des années 70 fasse et récidive aussi sur le front africain avec déjà pour cette semaine un voyage à Bamako. Fakhir sur les traces de…Guardiola, Cabrita, Oscar, Fethi Jamal ou Rabeh Saâdane; la Magana chante « Tan Tan Derb Soltane » et c'est un moment de plaisir à partager ensemble (joueurs, staff technique, public, dirigeants qui ont osé) un moment qui fera regretter aux opposants leur avis prématuré et aussi à M'hamed d'avoir perdu un peu de temps en Tunisie et aussi ce passage de la méditerranée.