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Interpellation puis relaxation, lors d'une manifestation, de plusieurs personnes à Casablanca Le préfet de police : Les manifestants prévoyaient de faire une marche et non un sit-in
Plusieurs personnes prenant part à une manifestation non autorisée ont été interpellées dimanche à Casablanca, avant d'être relaxées, apprend-on auprès des autorités. La plupart de ces personnes appartiennent à l'association non reconnue Jamaat Al Adl Wal Ihsane, indiquent les mêmes sources. Dimanche matin, quelque deux cents éléments de cette association ont tenté d'organiser une marche non autorisée, mais les forces de l'ordre les ont dispersés, ajoutent les mêmes sources, précisant qu'ils se sont ensuite rendus devant le siège du parti socialiste unifié (PSU) où ils ont tenté de tenir un sit-in. Sept manifestants et un élément des forces de l'ordre ont été blessés lors de l'intervention policière pour disloquer ce sit-in. Les manifestants ont refusé d'obtempérer à l'ordre de la police d'évacuer la voie publique, multipliant les actes de provocation envers les forces de l'ordre, ajoutent les mêmes sources, précisant que plusieurs personnes, la plupart appartenant à Jamaat Al Adl Wal Ihsane, ont été interpellées avant d'être relaxées. Le préfet de police de Casablanca, Moustapha Mouzouni, a affirmé que les manifestants réunis dimanche devant le siège du parti socialiste unifié «prévoyaient de faire une marche, et non un sit-in», ajoutant que les services de sécurité avaient réagi «d'une manière civilisée» lors des précédentes marches organisées. Le préfet a ajouté, dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale (Al Oula) diffusée lors du journal du soir, que «les personnes concernées sont venues aujourd'hui avec des instructions portant sur l'organisation d'une marche et la provocation des services de sécurité». Ils ont été prévenus que la marche n'était pas autorisée, a-t-il indiqué, ajoutant que les manifestants se sont dispersés en plusieurs groupes, dans l'objectif «de terroriser les citoyens et de semer la zizanie parmi les commerçants et les habitants». Un groupe s'est dirigé vers la rue Agadir où il a entamé un sit-in, a-t-il dit, ajoutant que «lorsqu'on a réalisé qu'il s'agissait d'un sit-in et non d'une marche, on a alors agi de manière civilisée». Ce groupe scandait des slogans entre midi et 15h, sans que les forces de l'ordre n'interviennent, a dit le responsable. Il s'est avéré par la suite que «les rangs des manifestants ont commencé à être renforcés par quelques criminels, la preuve étant les slogans qu'ils scandaient et dans lesquels ils ont exprimé leur intention d'entamer un sit-in ouvert», a dit le préfet. Les services de sécurité «ont dû alors intervenir pour disperser les individus en question, surtout quand des citoyens ont formé un groupe dans l'intention d'en découdre avec les personnes en question, ce qui a engendré des échanges de coups et d'insultes entre les deux groupes», a-t-il précisé.