Au bord de la mer du Nord, se trouve le casino d'Ostende, ou certains riches belges, dépensent en jeu l'équivalant du budget d'un Etat en une soirée, dans ce lieu d'une réputation mondiale, le journal flamand «Het Laatse Nieuws» organise chaque année la soirée» Gulden Schoen» pour décerner la godasse en or, au meilleur joueur choisi par ses pairs : joueurs, entraîneurs, arbitres et journalistes sportifs. La salle de réception était au grand complet, comme c'est la première fois qu'on a eu l'honneur et le plaisir d'y assister en tant que journaliste marocain de la presse écrite, membre de l'AMPS, nous sommes tomber sous le charme d'une organisation parfaite, où tout a été minutieusement préparé, dès le début on se croirait dans un show américain de la Grammy Award, les joueurs invités ou pas en costard nœud de papillon, mais la plupart des participants discutaient en particulier de cette soirée, d'où la salle a été partagée entre les votants Boussoufa, et ceux de Romelu Lukaku. Pendant ce temps là, en attendant l'heure de vérité, on observe, on écoute, on prend note de cette ambiance extraordinaire. Doucement, on arrive enfin au moment le plus précieux que tout le monde attendait, l'international marocain Boussoufa était un peu nerveux, il sentait quelques choses, mais il n'était sûr de rien. Depuis le coup de fil qu'il avait reçu dans la journée de la part d'Eric Gerets, il se posait pas mal de questions sur la présence du coach dans la soirée, il essayait de garder son calme, dans sa petite tête il disait : « Après tout ce sera moi ou Lukaku ». Et puis il réfléchit pour trouver le scénario idéal pour toucher le grand public présent, à ce moment là, le speaker flamand rentre dans un jeu de suspense avec l'assistance, il annonce les deux noms susceptibles de remporter le trophée, il commence d'abord par Lukaku, puis Mbarek, ce qui complique un peu les choses, avant d'appeler Eric Gerets sur le podium, and winners is...et le panneau électronique a fait le reste. Mbarek Boussoufa qui, avant de monter, a tenu à ce que Romelu Lukaku monte avec lui, pour recevoir ce trophée tant convoité, des mains de son coach de l'équipe nationale marocaine, qui a fait spécialement le déplacement pour répondre à l'invitation. Certainement, il savait que son protégé serait l'élu de la soirée, sinon, sa présence est inutile. A la fin, ce qui est tout à fait normal, toute la presse s'arrachait le petit grand sahraoui, le plus célèbre au monde, il y avait même des directs avec lui pour les infos.