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Campagne nationale contre la violence à l'encontre des femmes L'approche genre : Une stratégie avant-gardiste aux retombées fort positives sur la situation de la femme
Depuis le 25 novembre dernier, notre pays vit au rythme de la huitième campagne nationale contre la violence faite aux femmes, et ce, dans le cadre de la célébration par les Nations Unies de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Organisée sous le thème : « les hommes partenaires dans le combat contre la violence faite aux femmes », cette campagne est un moment fort pour notre pays, lui qui a fait de l'émancipation de la femme, le socle sur lequel repose l'édification d'une société démocratique plaçant l'élément humain au cœur de la stratégie de développement. Aujourd'hui, personne ne conteste que dans sa volonté de concrétiser ce dessein, le Maroc a enregistré des avancées notoires en matière d'ancrage de l'égalité juridique entre les femmes et les hommes. A l'appui, tous ces efforts déployés par le Maroc, conformément à la vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à conforter la participation de la femme à la gestion de la chose publique et à renforcer sa représentativité au sein des instances décisionnelles : gouvernement, parlement et tissu associatif notamment. Parler aujourd'hui de combattre la violence à l'égard des femmes, c'est permettre à ces dernières de s'approprier les outils qui leur permettent de développer leur autodéfense et de se positionner en acteur actif au même titre que les hommes. Un choix que le Maroc a pris à bras le corps et dont en mesure, dans le contexte actuel, l'énorme impact positif qu'il a eu sur la situation de la femme. Force est de souligner que le gouvernement marocain, conformément aux Hautes Orientations Royales, a mis en œuvre une stratégie nationale ayant pour objectif l'égalité entre les deux sexes, insistant sur l'approche du genre dans les politiques et les programmes de développement socio-économique, soutenant que le « budget genre », établi par le Maroc en 2001, représente une expérience pionnière dans le monde. Aujourd'hui, l'approche préconisée par le gouvernement de Sa Majesté est à appréhender à l'aune de cette évidence notoire : s'il y a une question stratégique prioritaire à faire ressortir pour surmonter la plupart des problèmes de développement, y compris la violence à l'égard des femmes, c'est bien la question d'un meilleur partage du pouvoir entre les femmes et les hommes et la mise en place d'un partenariat hommes-femmes pour le développement et l'égalité des chances. Concrètement, les progrès remarquables réalisés par le Maroc dans ce domaine font que pour la première fois en 2007, ce sont sept femmes qui ont été nommées aux postes de ministres et que ce sont quelque 3.428 femmes qui ont été élues conseillères municipales dans toutes les communes du Royaume. Dans cette stratégie visant à faire de la femme un réel partenaire dans la consolidation du projet sociétal, il est important de noter que la femme occupe une place de choix dans les projets de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) visant à combattre la pauvreté, la précarité et l'exclusion, avec la participation de toutes les forces vives de la Nation. Entre autres signes de la conviction de notre pays que le principal enjeu auquel sont confrontées les sociétés aujourd'hui, parallèlement à la création de l'emploi, est de favoriser la contribution de la femme à la croissance économique en raison notamment de la croissance démographique, étant entendu que le développement de tout un chacun des pays de la société monde est tributaire de la participation efficiente et active de leur capital humain (hommes et femmes) déterminée par les talents, les compétences, l'enseignement, la productivité… Dans cette orientation et pour marquer sa claire détermination à continuer sa marche vers l'égalité, le Maroc a fait sienne cette démarche soutenue visant à accompagner les changements par l'information, l'implication et la sensibilisation à la culture des droits humains et de l'égalité. Un choix qui le crédite d'une position avant-gardiste au même rang que les pays économiquement avancés et qui le conforte dans sa stratégie de mobilisation de tous les partenaires (ONG et associations de femmes, instances représentatives, ONG de développement,…) pour vaincre le fléau de la violence à l'égard de la femme.