Un nouveau groupe de 57 ralliés, dont 32 femmes et 5 enfants, ayant fui les camps de Tindouf vient de regagner le Maroc, via le poste frontalier Guergarate, au Sud de la ville de Dakhla. Avec le retour de ce nouveau groupe, le nombre de personnes qui sont arrivées à Laâyoune après avoir fui le calvaire des camps de Tindouf, depuis le début de l'année en cours, s'élève à 1.312. On n'est pas loin des comptes. Ils finiront par retourner dans la mère-patrie où l'eau coule à flots pendant que Tindouf, dépassée par une population non prévue, commence à avoir des problèmes de toutes sortes. On comprend ces enfants du pays qui en ont marre de vivre de chimères à la porte du désert. On comprend qu'ils cherchent à regagner des villes rayonnantes avec des routes bien tracées, des quartiers illuminés, des épiceries bien alimentées, des terrasses de cafés où il est bon de discuter librement. Attendons-nous à des retours massifs. stop. Téléphone piège. A Casablanca, quand on veut fermer les portes en jouant la communication de bon aloi, on affiche des numéros de téléphone où une voix répète à longueur de journée - manquerait plus que la nuit - « Nos opératrices sont actuellement occupées, veuillez appeler ultérieurement ». ce qui est indigne de cette boîte de l'avenue Moulay Youssef qui fait croire qu'elle est au service des citoyens dont elle a fait des vaches à traire. Heureusement qu'il y a Google où les clients frustrés bafoués dans leur droit, peuvent exprimer leur dégoût pour un trust qui veut tout rafler, ne laissant aux petits que de la « dbaba », même pas des miettes. Les Marocains sont sidérés par la mainmise du capital, dans une capitale économique qui s'est emparée de tout et qui ne sait plus faire la part des choses. Comme disait Hassan II : il n'est pas question d'appauvrir les riches, mais il n'a jamais été dit qu'il faut appauvrir encore plus les pauvres. stop. Des étrangers catholiques ou protestants sont étonnés de voir que Agnaou, le bureau de tabac de l'avenue Khatabi, vend aussi bien des stylos Pilot - qui se vident vite - des classeurs, des trombones que des glaçons déposés dans un congélateur, en plein Ramadan... C'est que même ceux qui ont un réfrigérateur ne veulent pas se passer de glaçons pour se désaltérer après le ftor. Quant à ceux qui n'ont pas de « talaja » que certaines achètent avant la « talfaza », rien ne vaut une bonne carafe où l'on met des glaçons sans modération. Renseignement pris, notre bureau de tabac, papeterie, kiosque, vend des glaçons toute l'année et davantage durant ce Ramadan bien ensoleillé. stop. Mosquée Lalla Soukaïna – Hay Riad. A quoi sert de disposer d'un toit ouvrable si on le maintient fermé, surtout pendant la grande canicule qui a coïncidé cet été avec le mois de Ramadan ? Les nombreux fidèles qui se rendent à la mosquée Lalla Soukaïna, appréciée pour son architecture andalouse raffinée, souffrent le martyr et se demandent, non sans ironie, si on attend l'arrivée de l'hiver pour ouvrir enfin ce toit. Avec la chaleur qui règne actuellement, la sacrée Laïlat Al-Qadr risque d'être une nuit de calvaire pour les fidèles de cette mosquée. Serait-ce là leur destin ? stop. Tiens, des fumeurs de chit abandonnent le joint pour passer au sebsi, chalumeau de la paix chez les artisans qui n'en font pas un usage démesuré. Que s'est-il passé pour que des amateurs de « h », une vraie bombe, renoncent à leurs habitudes peu recommandables qui tuent en eux toute créativité, en leur ôtant toute bonne volonté. Une précision en passant : nous n'encourageons personne à fumer le « sebsi », parce que, tout compte fait, c'est « ouil ouil ». Mais il fallait signaler ce « recyclage » qui démontre qu'une jeunesse brisée dans son élan cherche à s'en sortir. stop. Incroyable, la photo de Tarek Ramadan est multipliée des centaines de fois sur Google et son complice Yahoo. Pauvre incident dont les références sur l'Islam sont limitées. Mais c'est la faute aux musulmans qui considèrent toujours ces sites comme des lieux de dépravation et de pornographie, au lieu d'en faire un instrument de travail bien documenté. Mais il n'y a pas que l'effigie de Tarek qui s'ouvre toutes les portes, profitant du vide incommensurable. Jetez un coup d'œil sur Google pour constater le nombre de fois que TR est cité. Même pour la recette du ftor, on le voit souriant ave un air juvénile… stop. Casablanca. Najat El Azekor, victime d'une bavure policière, veut en faire une affaire après avoir passé de la prison pour rien. Le procès verbal de la PJ n°348 du 12-2-2009, fera réfléchir celui qui tenterait de le relire et de voir s'il ne s'agit pas tout simplement d'une simple altercation entre voisins qui s'est transformée dans le rapport du commissariat de Ben M'sick en homicide volontaire avec de faux témoignages qui font honte. Tout cela mérite une révision du dossier. A suivre. stop. Aïcha Manaf n'est plus. L'actrice du feuilleton « Hdidane » était malade. Télégramme - comme d'autres espaces citoyens - a fait son devoir en allant jusqu'à publier son numéro de téléphone en pensant que ça ne tomberait pas dans l'oreille de mohcinine sourds. Pas même le syndicat des fenana l'œil sur la magana, n'a fait le moindre geste, en tentant d'organiser une cellule de réflexion. Adieu Aïcha qui nous rappelle la disparition de notre consœur Aïcha Mekki, morte dans la solitude. stop. Autres temps, autres pastèques. Elles ne sont plus aussi grandes que le couffin de Lalla Tamo ou le panier de l'oncle Hamou. Au marché central ou à celui de Londra, la pastèque est de plus en plus portable et pas du tout lourde. Sans être pour autant de la taille d'une palourde, ce fruit qui donne évidemment des désirs dans la journée est consommé sans modération le soir, ce qui n'est pas conseillé après la purge de la harira… Restons dans les plats en ces derniers jours de carême que certains aiment, sachant qu'il n'y a plus que quelques jours à tirer. Une adresse incontournable : le Golden Tulip de Rabat où Serge Couturiaux est fier de son tagine aux agneaux, une merveille. Au Sofitel Gallery où Frédérique Amselmo met les petits plats dans les grands avec un ftor aux parfums de la Méditerranée, chaque jour une saveur plus le souper maison, au Sofitel Jardin des roses où Hassan Bargach a pris le soin d'envoyer ses vœux de Ramadan, ce qui signifie qu'il garde ses sources tout en travaillant pour une adresse de prestige internationale. A l'hôtel Hassan et sa pastilla historique, au Rabat Hôtel qui représente dignement la capitale avec une pareille enseigne et enfin merci à Lalla Zhor, une dame que personne ne connaît et qui nous offre chaque soir une bonne ration de harira, au goût renversant… stop.