Premiers départs de vacances lundi prochain dans bien des entreprises et dans l'administration publique. En juillet, ça sera la ruée vers les plages et les lieux de loisirs. Parce que tout le monde voudra rentrer à la veille du Ramadan. Du coup, on imagine le désert dans les bureaux durant le mois de juillet. Charles Aznavour, après avoir chanté « Paris au mois d'août », devrait nous composer « Le Maroc au mois juillet ». En attendant, ça va chauffer durant le mois de la farniente et des coups de soleil. stop. Le festival du cinéma d'auteur de Rabat qui prend des hauteurs alors qu'il n'attire pas les foules – dysfonctionnement dans l'organisation dès la première édition – s'est payé le luxe d'imprimer ses programmes sur du papier couché 160 grammes qu'on utilise pour les brochures et dépliants. Du gâchis que des défenseurs de l'environnement désapprouvent chaque année. Alors qu'avec un papier recyclé on combat la déforestation. Dans le monde, 1 arbre abattu sur 5 est consommé par l'industrie papetière. Une tonne de papier recyclé épargne 17 arbres, 20.000 litres d'eau, l'équivalent de 1.000 litres de pétrole et de nombreux rejets polluants, tout en diminuant de moitié la quantité de CO2 relâché dans l'atmosphère. En renonçant au papier traditionnel blanchi pour un papier 100% recyclé non blanchi, on économise environ 90% d'eau et 50% d'énergie, sans compter la diminution de la pollution de l'eau et de l'air. Au Maroc, on reste effaré par le fric englouti dans les cartons d'invitation en quadrichromie – parfois c'est acceptable – dans les programmes des séminaires et des colloques. Avec une tonne de vieux papiers, on peut obtenir 900 kg de papier recyclé, alors qu'il faut 2 à 3 tonnes de bois pour fabriquer une tonne de papier classique. Pourtant, un quart du contenu de nos poubelles est encore constitué de papiers/cartons non récupérés… Qu'on ne vienne pas après nous parler de développement durable. stop. Des observateurs qui ne perdent pas leur temps comptent le nombre de prisonniers dans les camps de Tindouf qui reviennent au pays. Parce que, depuis quelques temps, ce retour salutaire devient un événement sans précédent. Abdelaziz Marrakchi doit certainement tenir des registres de fuite qui l'empêche de dormir. Cinquante et un sahraouis ayant fui le calvaire et la répression des camps de Tindouf sont arrivés dimanche à Laâyoune. L'un des ralliés, Rguibi Mohamed Fadel (23 ans), a affirmé, dans une déclaration à la presse, que sa décision de regagner le Royaume est principalement motivée par l'absence totale de toute perspective d'avenir pour les jeunes dans les camps et sa détermination à réaliser ses ambitions, appelant à mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf. Pour sa part, Mohamed Yahdih, membre de la tribu « Ahl Brik Allah », s'est dit heureux du retour de plusieurs membres de sa famille parmi ce groupe, exprimant le souhait de lever le blocus sur les autres séquestrés et leur permettre de rejoindre leur mère patrie, le Maroc. Ce groupe, dont 19 femmes et 14 enfants, âgés entre 1 et 16 ans, porte le nombre des ralliés ayant fui la répression des camps de Tindouf, depuis le 25 mars dernier, à 554 personnes, dont 107 femmes et 74 enfants. stop. L'artiste-peintre Fatima Hassan Farrouj va subir incessamment une opération à Paris. Nous lui souhaitons de revenir, par la grâce de Dieu, en forme auprès des siens. stop. Le dialogue national « Médias et sociétés » est revenu mardi sur la question des médias publics pour donner la parole aux représentants des professionnels des contenus dans le cadre de la 10ème journée d'études organisée par ce débat, a indiqué l'instance en charge du dialogue national. Cette 10ème journée d'études fait suite aux 22 auditions institutionnelles que l'instance a menées au sein du Parlement depuis le 1er mars dernier, dont celles qui ont concerné les 7 et 29 avril dernier les médias publics (MAP, SNRT et SOREAD). L'instance a écouté les points de vue des représentants des professionnels des contenus relatifs à tous les genres écrits et audiovisuels (MAP, SNRT, 2M). Maintenant, il faut savoir à quoi rimeront tous ces déballages qui, espérons-le, ne resteront pas au fond des tiroirs. Côté presse écrite, seuls les ténors, dont beaucoup sont responsables du marasme actuel, ont été entendus. Le reste compte pour des cacahuètes aux yeux des girouettes… stop. Le Maroc vient de sélectionner 180 candidats pour la mise en service, en 2015, d'une centrale solaire de 500 mégawatts (MW) à Ouarzazate, pour un coût estimé à 9 milliards de dollars, rapportait lundi le quotidien français spécialisé « Les Echos ». « Tous les continents sont représentés », a annoncé vendredi le président du directoire de l'Agence Marocaine pour l'Energie Solaire (MASEN), Mustapha Bakkoury. « Les candidats sont Allemands, Américains, Chinois, Français, Espagnols ou encore Portugais », souligne le journal économique. Côte français, l'opération a notamment séduit Areva, EDF, GDF, Suez et Total. Désormais, les candidats doivent attendre la sélection finale, en novembre prochain, pour savoir s'ils seront retenus ou pas, ajoute le quotidien. On sait que le Maroc s'est subitement réveillé ces derniers temps en misant sur l'énergie solaire. Du coup, on se bouscule au portillon pour livrer capteurs solaires, panneaux photo-voltaïque… Mustapha Bakkoury se retrouve du coup sollicité par des investisseurs qui proposent des projets clefs en main. L'ex-maître de la CDG a de la veine parce que Chems le sortira du « benj » où il se trouvait après son départ de la place Piétri. Le soleil reste une source inépuisable. stop. Une place baptisée au nom du grand poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008) a été inaugurée, lundi à Paris, lors d'une cérémonie solennelle coprésidée par le maire de la capitale française, Bertrand Delanoë, et le président de l'Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas. « Bienvenue à Mahmoud Darwich dans la patrie de la liberté, de l'amour et de la culture (…) dans l'âme de Paris », a lancé M. Delanoë dans une allocution à cette occasion ». En réalité, c'est le geste qui compte parce qu'une parcelle de Paris – le mot employé est exagéré – située au bord de la Seine près de la Passerelle des Arts, en face au Louvre, c'est tout juste ! stop. Des frères très spéciaux qui habitaient dans une grande villa Médicis sans références culturelles aux Ambassadors ont quitté Rabat sur un air de Abba chantant « voulez-vous… » sans payer la taxe urbaine, la taxe communale et autres détails qui ont pétrifié la personne chargée de reprendre la maison. Sans oublier les crapeaux dans la piscine et les dégâts dans le night-club en sous-sol que les occupants ont aménagé à leur goût pour accueillir les topless venues des quartiers populaires. Mieux encore, la dame chargée de reprendre la villa a été menacée par un de leurs sbires, si elle parlait… Jusqu'ici, elle est restée bouche cousue en essayant de recoller les morceaux. stop. « Dans son classement des pays en matière de développement humain, le PNUD ne changera pas la méthode adoptée parce que les indices sont pertinents », a dit le représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement au Maroc, lors d'une conférence vendredi dernier à Rabat. « Même si on change de méthode de calcul, le classement ne changera pas. On travaille avec un indice pertinent et il reste pertinent », a-t-il ajouté. Cette sortie intervient au moment où le Maroc conteste les classements annuels du PNUD en matière d'Indice de Développement Humain (IDH). On remarquera que c'est le PNUD de Rabat qui parle d'indices pertinents. Si c'était le PNUD de New York, on se demande ce qu'on aurait dit… stop. « Chimini », c'est fini chez les potiers de Salé ? La Société d'Investissements Energétiques (SEI) n'a pas attendu son premier Conseil d'administration, qui devrait se tenir dans les semaines à venir, pour s'impliquer dans ses premiers projets. L'institution contribue à l'installation d'un moteur de biogaz dont l'énergie sera utilisée pour le séchage des œuvres des artisans potiers installés à Salé, sur les rives du Bouregreg. Ce projet se réalisera en collaboration avec l'Agence d'aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB). A terme, cette énergie, en plus d'être propre, permettra à ces artisans de ne plus subir les caprices de la météo et de poursuivre leurs activités pendant toutes les saisons. stop.