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Bilan d'étape de l'action gouvernementale
30 mois de labeur et de respect des engagements
Publié dans L'opinion le 24 - 05 - 2010

Deux ans et demi après la nomination de M. Abbas El Fassi par le Souverain en tant que Premier Ministre, et au delà du bilan, l'heure demeure résolument à l'action.
Le Premier ministre a néanmoins dressé un bilan d'étape particulièrement positif, quoique ce n'est qu'au terme des cinq années du mandat qu'un bilan complet pourra être tiré sachant qu'il reste encore, au gouvernement et à la majorité, deux années et demi de travail pour présenter toutes les réalisations effectuées à la lumière des engagements pris en octobre 2007.
Cependant, après 30 mois e travail au service des Marocains et du Maroc , il est utile de détailler, pour chacun des objectifs principaux de l'action du chef du gouvernement, les réformes engagées, les résultats obtenus.
Les marocains ont élu les candidats de la majorité et à leur tête ceux du Parti de l'Istiqlal  sur la base d'un programme clair, complet et précis. Pour le chef du gouvernement, il fallait «tout dire aux marocains avant, pour pouvoir tout faire après». Le projet s'appuyait sur un diagnostic approfondi des difficultés, des injustices mais aussi des espoirs de la société marocaine. Le projet a par ailleyrs reçu le soutien d'une majorité très nette des marocains.
Même avec la crise financière qui a éclaté pendant l'été 2008, toute l'énergie du gouvernement et de la majorité a été tournée vers la mise en œuvre des priorités inscrites dans le programme gouvernemental: restaurer l'autorité, réhabiliter le travail et replacer la justice au cœur du modèle marocain. Ce respect de la parole donnée devant les représentants de la nation, constitue une rupture très profonde avec les pratiques antérieures: le gouvernement, sous la houlette du Premier ministre est toujours resté fidèle à ses engagements .
Au second semestre 2008, face à la récession la plus grave que le monde ait connue depuis 1929, l'ordre des priorités a dû être modifié pour que la crise n'affecte pas les marocains. Naturellement, face aux périls qui nous menaçaient, la priorité a été donnée à la lutte contre la crise et à la limitation de ses effets les plus néfastes sur le quotidien de nos concitoyens. L'action a d'abord consisté à engager l'État dans un soutien massif, sans précédent et indispensable, à l'économie marocaine.
Sous l'impulsion du Souverain, le Maroc a, engagé une vaste mobilisation sur les plans régional et international. Il était impératif de coordonner les efforts de relance pour consolider la perspective d'un retour de la croissance. Et il était tout aussi crucial de progresser, enfin, vers une véritable redistribution des richesses nationales.
En pleine crise, certaines réformes ont même été accélérées, notamment les plus nécessaires à l'attractivité de notre pays et à la préparation de l'avenir. Car c'est lorsque les temps sont les plus durs, qu'il faut travailler le plus ardemment au rebond à venir.
Il ne saurait être question ici de manifester la moindre autosatisfaction. La crise n'est pas terminée. Partout, le travail à accomplir reste immense.
Mais il ne saurait être question non plus d'ignorer le grand chemin parcouru depuis deux années et demi, d'oublier les nombreuses réformes déjà accomplies ou de négliger les progrès déjà obtenus.
Ignorer que le Maroc a déjà changé, ne serait pas rendre justice aux Marocains face aux efforts importants qu'ils ont déjà consentis.
Aujourd'hui, le chantier de la justice est plus que jamais au cœur de l'action du gouvernement. C'est lui qui guidera demain les réformes indispensables qui restent à accomplir, à l'instar des autres réformes. C'est la justice, enfin, qui appelle désormais une mobilisation totale du gouvernement, de la majorité et des pouvoirs publics, pour mettre à la disposition des marocains, dans les mois à venir, les résultats attendus et partager avec eux le fruit des efforts patiemment engagés depuis 30 mois.
La lecture du bilan de l'action gouvernementale à la mi-mandat de l'actuelle législature est de ce fait positive sur tous les plans, notamment dans les domaines social, économique et culturel,  un bilan conforté par des chiffres réaffirmant le développement survenu dans différents secteurs.
Au niveau social, par exemple,  le gouvernement a consacré plus de 50% du budget général à des programmes sociaux. C'est dire le grand intérêt accordé par le gouvernement au monde rural et aux zones montagneuses, ainsi qu'à la lutte contre la pauvreté et la précarité, à la couverture médicale et à la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, à travers le soutien de la Caisse de compensation.
Construire un Maroc moderne, une économie nationale ne dépendant plus des aléas climatiques, comme c'était le cas auparavant, une démocratie apaisée, donner une priorité absolue à l'enseignement supérieur et à la recherche, tout en replaçant l'Education nationale sur ses fondamentaux, bâtir un Maroc plus juste, réhabiliter le travail, garantir une véritable sécurité sociale professionnelle à chacun, rabaisser les prélèvements fiscaux qui pèsent sur les classes moyennes, protéger les marocains en investissant dans leur santé, ouvrir à tous l'accès à la culture, aux sports et au patrimoine, s'engager dans le développement durable grâce aux programmes de l'INDH et à au respect de l'environnement et préparer le Maroc de demain avec les grands chantiers (autoroutes, habitat, hôpitaux, infrastructures  sportives, Tanger -Med, les voies ferrées, TGV, Plan Maroc Vert, NTIC, aéroports, ports ...ect), préparer  une  jeunesse  plus forte, conforter l'autorité de la loi, garantir la sécurité des marocains, conserver au Royaume du Maroc son rôle et sa place dans le monde, sont autant de chantiers défrichés par le gouvernement Abbas El Fassi.
Comme on le voit la parole est tenue et respectée. Depuis trente mois, les valeurs du travail, de l'autorité, de la justice et de la responsabilité face à l'avenir sont effectivement celles qui animent l'action du gouvernement. Pour offrir aux marocains les résultats qu'ils attendent, la mobilisation de l'État ne sera que renforcée alors et surtout que nombreux chantiers restent également à ouvrir et à venir.
Après 30 mois d'action, toutefois, un constat s'impose: Le changement positif est bel et bien déclenché dans notre pays et le train est sur la bonne voie.
La démonstration en a été faite: le Maroc n'est pas condamné à la crise cardiaque, à l'inertie et aux conservatismes.
Le Maroc, déjà cité comme exemple, grâce aux bonnes initiatives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a  profondément commencé à changer, pour le bien de tous les marocains  et grâce à eux. Les efforts de chacun n'ont pas été vains. C'est forts de la confiance Royale  et de cette haute assurance, confiants et solidaires, qu'il nous faut affronter les épreuves actuelles et futures pour  instaurer la confiance et par conséquent donner espoir aux Marocains.


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