Depuis la fameuse demi-finale (retour) de la Coupe du Trône face au MAS, on a beaucoup dit et beaucoup écrit sur l'Ithiad de Tanger. Mais il semble que le dossier n'est pas totalement clos. Le premier pavé dans la mare, remonte au forfait face à l'ASE, le second la démission du Président de l'équipe, M .Hassan Achemlal. Dans un bassin d'incertitude, les autorités de la ville pour sauver l'équipe des abimes, vont tendre la perche. Mais il semble que la perche est trop molle pour redresser la situation des Blanquiazuls. Après sa défaite à domicile face à l'ASS, et à la veille de son voyage à Alexandrie (Egypte) pour prendre part a la 21ème édition Arabe des clubs champions, face aux Verts du Raja qui restent à leur tour sur un faux pas à domicile face à l'ASE, on pensait que la formation tangéroise ferait le maximum pour s'offrir une bouffée d'oxygène, pour sortir de la mauvaise pente sur laquelle s'est engagée depuis le 15 mars 2010, et la partie face aux Verts du Raja, vient à point nommé pour repartir non seulement de bon pied pour défendre leur titre, aussi pour aborder la championnat Arabe avec optimisme. Mais il semble que le mal est profond, face au Raja, indépendamment des limites techniques, on sentait chez les joueurs un manque de motivation, des joueurs livrés à eux-mêmes, comme un boxeur sonné d'entrée, et qui n'attend que le gong pour regagner le banc. Le Raja s'est donc bien battu avec ses moyens et fit tomber une fois encore le champion en titre dans le doute. Les observateurs de la grosse balle orange, se demandent : est-ce que vraiment l'IRT est en mesure de participer au Championnat Arabe ? Surtout qu'on laisse entendre que dix joueurs seulement seront du voyage, et que Younes Idrissi (MVP du Championnat Arabe des nations 2009) faute de visa risque, à son tour, de rater le rendez-vous. On va nous accuser de dénigrement, mais ce devoir envers le sport national en général et le basket-ball en particulier, nous pousse d'être logique. Pour cela, dans l'avenir, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, doit mettre son grain de sel. En clair, un droit de regard sur l'état de santé du représentant du basket-ball national, pour éviter l'illusion, aussi pour éviter le jet de l'argent par les fenêtres.