Plusieurs estrades Alminssa en face de l'ex-Faculté de Médecine et devant Bab El Bouiba, étaient entourées le 1er mai d'une tenture à motifs colorés, les mêmes qu'on installe à l'intérieur des tentes caïdales. Ce détail dénature la fête du travail qui doit avoir un caractère sobre et non un air de festivités. Il ne manquait plus que petits gâteaux, thé à la menthe et des CD de Fatna Bent Lhoucine. stop. Ceux qui ont assisté à la cérémonie de départ de l'ex-patron des impôts Monsieur Nouredine Bensouda, se rappelleront des fonctionnaires qui avaient les larmes aux yeux. Il fallait les voir sur le perron tous ces agents d'exécution, ces secrétaires, ces cadres, ces chauffeurs, etc., saluer avec chaleur le départ d'un haut fonctionnaire qui, durant plus de dix ans, a accompli sa tâche avec sérénité et un sens du dialogue rare chez les grands fonctionnaires, qui quitte leur administration sur la pointe des pieds sans organiser la moindre cérémonie de départ. Il est regrettable enfin qu'on ne lise nulle part le dada de Bensouda, la réforme fiscale au Maroc, qu'il a menée avec ténacité et souplesse en même temps. Il avait pris son bâton de pèlerin pour faire le tour du Maroc afin de s'entretenir avec les opérateurs économiques et leur retracer les grandes lignes de la Loi de Finances 2010 qui contient des mesures à caractère social, conformément à la volonté du Souverain. stop. L'opération lifting entreprise il y a déjà un bon bout de temps par la wilaya de Rabat, a permis de pousser les cafetiers de l'Avenue Mohammed V à améliorer leur salle d'eau ou W.C qui étaient indignes d'une capitale. Aujourd'hui, on n'a plus honte de voir un touriste prendre la direction des water-closets parce qu'on sait que de ce côté on n'a plus à envier la Catalogne, la Lombardie ou la Normandie. Rendons donc hommage à la wilaya de Rabat qui avait même procédé à des fermetures pour inciter la Renaissance ou la Paix à se conformer aux règles de l'hygiène. Mais, à Rabat, il n'y a pas que l'avenue centrale, d'autres grandes avenues, de Fall Ould Oumeïr où certains cafetiers cachent la clef des WC, jusqu'à l'avenue Al Kifah où certains gargotiers ne font pas de l'hygiène un combat. A suivre. stop. Tourisme et écologie vont de pair. La richesse des sites géologiques et archéologiques, en biodiversité et en circuit à paysages variés, fait du Maroc une destination prisée par les touristes. Le Souss-Massa-Draâ recèle des potentialités avantageuses pour différents types de tourisme thématique tels que le balnéaire, le rural, le culturel ou encore celui du désert et de la montagne. Cependant, des milieux naturels importants tant dans la région qu'au niveau national en général, subissent des dégradations parfois irréversibles souvent dues à la simple méconnaissance des lois de la nature. Un atelier international à Tiznit a démontré comment mettre à profit le savoir scientifique pour promouvoir l'écotourisme et valoriser les potentialités naturelles et écologiques du Souss, comme en témoigne son thème : « Promotion du géo-écotourisme et médiation scientifique pour le développement de la région Souss-Massa-Draâ ». Les défis de l'heure restent la mise en valeur scientifique des ressources naturelles, la sensibilisation à la protection de l'environnement et du patrimoine, le développement du tourisme thématique et la formation de médiateurs scientifiques, une sorte de guides, issus de la région. stop. « Tout n'est pas perdu ! ». C'est sur cette base que s'inspire le projet mis sur pied par PlanetFinance et qui sera lancé à Casablanca. Comme son intitulé l'indique, le projet, financé par la Fondation suisse Drosos, vise la mise en place de trois cellules d'orientation et d'insertion professionnelles (COIP). « Il s'agit de faciliter l'insertion professionnelle de 150 jeunes en situation précaire », nous précise Mériem Taouzi, chef de projet à PlanetFinance. Excellente initiative qu'on ne peut qu'applaudir des deux mains, mais quand on parle de jeunes exclus et de cellules d'orientation, on ne peut s'empêcher de penser à tous ces jeunes libérés de la prison qui ne trouvent pas une seule oreille pour les écouter, un bureau pour les aider à trouver un job et pour s'initier à une insertion professionnelle. Car, ne l'oublions pas : le principe essentiel de la Fondation Drosos qui compte dans l'échiquier social, a pour but d'insérer des jeunes en situation précaire. Jusqu'ici, au Maroc, les associations citoyennes qui ont du mérite, évitent de parler prison et réinsertion. A suivre. stop. Lu sur 6 colonnes dans un quotidien de Casablanca. Parlant du démantèlement d'une cellule internationale au Maroc : « L'excellente coopération entre la DST et la DGED déstabilise les projets d'Al Qaïda ». Parce que la DST va coopérer avec qui, sinon avec la DGED ? Avec li zad jad ?… stop. Ali Horma, directeur du Marrakech Grand Prix dans « Les Echos » qui se fait l'écho de tout : « Oui, cette année, nous voulons absolument fédérer le plus de monde possible. Nous visons 200.000 visiteurs. L'année dernière, dans un souci de conformité et de sécurité, nous avions volontairement rendu l'événement élitiste ». Il ajoute : « Dans le but de pouvoir obtenir la validation de la FIA, cette année, nous avons fait nos preuves, nous sommes à même de gérer la sûreté et la sécurité du circuit. C'est en ce sens que nous voulons que pour cette seconde édition l'événement devienne populaire. Nous avons communiqué en ce sens, dans les quartiers populaires, avec des offres à 20 dh le billet, mais aussi par l'organisation de trois concerts, d'une fête foraine, et des aménagements parking et commerce ». En fait, la Fédération Internationale ne s'intéresse pas aux tickets à 20 ou à 50 dirhams. En priorité, elle met l'accent sur la sécurité. Ali Horma conclut : « Nous voulons vraiment rassembler. Nous innovons également avec un agenda week-end diversifié, vous pouvez y trouver une course Formule 2, une manche WTTC, la possibilité à des particuliers de faire un baptême dans une voiture de course sur circuit ». Pourquoi pas des voitures tamponneuses. stop. Tanger. Dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 avril, en pleine fête de Pessah (la Pâque juive), l'hôpital-asile Benchimol a été totalement rasé sur ordre des autorités locales. Cet édifice serait la propriété de la communauté israélite de Tanger. Il a été fondé en 1904 et est considéré comme le plus vieux des hôpitaux du pays. De son temps, il aurait été dédié au soin de tous les Marocains sans distinction aucune. Selon le témoignage rapporté par Ralph Toledano, historien d'art, plusieurs machines de démolition sont intervenues cette nuit sur le site de l'hôpital Benchimol. Les ouvriers chargés de la tâche auraient déclaré au gardien des lieux que l'ordre de démolition venait directement du wali de Tanger. Au niveau des autorités locales, la version des faits est que cette décision est intervenue « parce que le bâtiment était laissé à l'abandon et devenu un refuge pour les malfrats et les SDF ». De plus, la décision de démolition aurait été prise fin 2008 par le Conseil communal de la ville. Bien sûr qu'il faut déplorer cette atteinte au patrimoine tangérois, mais ceux qui parlent de bavure, quelle que soit leur confession religieuse, auraient dû sauver cet hôpital quand il commençait à menacer le tissu urbain, quand il était encore possible de le restaurer pour en faire un bijou du patrimoine. Mais cela ne justifiera jamais sa démolition et ceux qui ont accordé une autorisation de destruction sont aussi coupables devant l'Histoire que ceux qui ont rasé Dar Jniyeh à Rabat. stop. Depuis un an, les épiciers, commerces des pépites, salons de coiffure (hommes et femmes), blanchisseries et même garages mécaniques… exposent devant leurs locaux des appareils de téléphone dans des boîtes métalliques, portant ainsi un grand préjudice aux maheureuses et orphelines téléboutiques, qui sont toujours soumises aux règlements de la profession : autorisation, registre du commerce, et surtout une forte imposition. La profession des téléboutiquiers ne cesse de se dégrader depuis la baisse du taux des cartes, l'annulation de la distance entre deux téléboutiques, la multiplication d'autres opérateurs… « C'est largement suffisant pour la fermeture des téléboutiques et c'est ce que je pense faire bientôt », nous a dit un téléboutiquier. stop. Potins sur le rotin. A la cinquième édition du Salon International de l'Agriculture au Maroc (SIAM) - qui n'arrive jamais au Ramadan ! – on a vu Samuel Kaplan et son épouse qui ne parle plus de prosélytisme, Imad Benmoussa qui est toujours là où il y a des bulles et le bouillonnant Moncef Belkhayat qui est toujours là où on ne l'attend pas. Enfin, il y avait aussi des acteurs, des cinéastes et des peintres… Comme quoi, l'agriculture peut flirter avec la culture… stop. Il y a deux célèbres rues dans la capitale où il y a le bel arbre, jacaranda de Madagascar, une île enchantée où est née SAR la Princesse Lalla Amina. La première se trouve le long du bâtiment de la DGSN. Actuellement, ces arbres de toute beauté sont fleuris au flamboyant bleu. Par contre, à la rue Abou Nouass aux Orangers où il y a deux rangées de cet arbre ornemental, les fleurs ont perdu leur éclat. Que s'est-il passé ? Celles de la DGSN résistent mieux parce qu'elles sont mieux gardées ? hhhh pour dire ha ha ha, comme on dit sur Facebook… stop. Hexagone. Quand on a vu ce pauvre Charles Pasqua, mauvais Fernandel disait Mitterrand, traîné devant la Cour de Justice, on a refait marche arrière pour retrouver le Pasqua qui fut ministre de l'Intérieur qui avait imposé ses lois anti-immigrés, qui avait fait des malheurs chez nos frères à Poissy, à Melun ou à Fontainebleau. Il fut très dur le Corse à l'accent ensoleillé. Balladur aussi fut dur avec les étrangers alors qu'il est d'origine turque, une descendance qu'il réfute alors qu'il devait en être fier. Lui aussi se retrouve devant la justice de France qui ne fait pas de cadeaux à ses anciens serviteurs un peu zélés. stop. Mine de rien, mais Rabat recèle des histoires insolites. Le petit-fils de l'écrivain russe Tolstoï est enterré au cimetière Pax de l'Akkari, non loin de Mobutu et un célèbre entraîneur français. D'autre part, l'une des petites-filles du grand chanteur Maurice Chevalier qui a chanté « Ma pomme » et « Pour les amants, c'est toujours dimanche », vit à Rabat où elle est mariée à Firas, le président des opticiens du Maroc… Apparemment, elle a vu juste… stop.