Des médecins, des avocats et autres professions libérales cassent les prix loin du centre ville et loin des salons où l'on cause parce que des pauvres sont devenus tellement pauvres qu'ils n'arrivent plus à suivre la cadence. Ainsi, une Européenne dans un quartier populaire de la capitale, ne prend que la moitié pour une consultation médicale, en particulier une radio électrocardiogramme. De quoi faire sursauter des confrères qui ne veulent pas qu'on brade les tarifs. Notre « tabiba », devenue « hbiba », ne demande pas un certificat d'indigence à ses patients, mais elle reconnaît les gens dans le besoin au premier coup d'œil. Quant à la pharmacie, certaines, toujours dans les quartiers défavorisés, s'en sortent en accordant des crédits ici et là, payables à la fin du mois. Qu'il s'agisse de couches, de calmants ou de bain de bouche. stop. On parle de la femme battue et de l'homme battu – un peu moins – mais peu de l'enfant qui reçoit une claque parce qu'il a perdu un dirham en faisant une commission. Il faut voir le comportement craintif des petites filles et des garçons – comme ce môme de 5 ans qui reçoit une tannée chaque fois que son père – à Sania Gharbiya – le trouve en train de jouer avec des filles de son âge ! Le père, un abruti, préfère que son rejeton joue avec les garçons plutôt qu'avec les petites nanas qui risquent, dit-il, de le rendre efféminé. Chez d'autres parents, on gifle l'enfant pour un oui ou pour un non. Les mômes battus vivent constamment dans la peur à cause d'un père – voire d'une mère – qui frappent pour rien. A côté de « Touche pas à non enfant », il faudrait penser à protéger le petit Badr et la petite Soumia contre les violences parentales. stop. Ce n'est que durant ces dernières années, avec l'avancée phénoménale de l'urbanisme où les vautours ont la mainmise, que le phénomène des inondations s'est amplifié. Jeudi dernier, les précipitations ont été particulièrement intenses. En un quart d'heure, de nombreuses artères ont été bloquées. Des maisons vétustes dans des quartiers périphériques ont dû être évacuées. Dorénavant, l'invasion des eaux est à ajouter aux calamités qui font déjà partie de notre calendrier, de la sécheresse aux sauterelles en passant par les effets du chergui. Mais dans les villes, ce n'est pas uniquement une question d'urbanisme qui s'étend à perte de vue. Il y a aussi les niveaux des places publiques qui changent selon les humeurs des agences urbaines où des responsables donnent l'impression qu'ils ne se rendent jamais sur le terrain avant de signer des documents qui donnent mal aux reins. stop. Le même journal de Casablanca - qui n'a rien à voir avec Casablanca - qui nous a annoncé il y a quelques semaines que les Marocains se méfient d'Obama – sic ! - avec la complicité du cabinet de sondage – qui aurait mieux fait de procéder à des montages, Sunergia – revient à la charge pour nous annoncer que Obama vient de recevoir des entrepreneurs musulmans sans nous préciser qu'il y a des Marocains qui font partie des Musulmans reçus à Washington. Qu'est- ce à dire sinon que c'est de l'intox au vu et au su de tous. Dans le coup du sondage, au nom de qui – échantillons dressés à Mabillon à la sortie du métro ! – a-t-on pu titrer « Les Marocains se méfient d'Obama » ?, alors que tout indique que le Maroc est en bons termes avec l'Amérique de ce président unique qui nous a réconciliés avec le pays du corn-beef qu'on croyait avarié du temps de Bush-trou. Alors que les journaux d'ici ont donné la liste des hommes qui comptent dans le business marocain qui ont participé au sommet de deux jours à Washington, le journal du patronat a préféré parler d'entrepreneurs musulmans, comme si les nôtres venaient des zones en guerre où l'image des USA a été ternie, Abou Ghraïb, Afghanistan, Guantanamo, etc…stop. Le port de Mohammédia se met au vert qui n'est plus que la couleur du Raja. Il vient d'acquérir des équipements de lutte contre la pollution marine. Il emboîte le pas à la SAMIR qui ne fait plus rien, sans régler sa machine contre la pollution. L'ANP (Agence Nationale des Ports) a acquis 132 chaluts de huit tonnes et 20 chaluts de deux tonnes avec un coût de plus de 1,2 million d'euros (soit plus de 13 millions de Dh). Le premier type pèse quelque 550 kilogrammes et peut récupérer jusqu'à 8 tonnes de polluants flottants. Toutefois, la mise en exploitation de ces chaluts nécessite des navires tracteurs de plus de 12 mètres de long et 150 chevaux de puissance. Côté polluants, le matériel est spécialisé dans la récupération des hydrocarbures de type fuel visqueux. En ce qui concerne le second type de matériel, à savoir les chaluts antipollution de 2 tonnes, ces derniers pèsent 150 kilogrammes et ont une capacité de récupération de 2 tonnes. Le navire tracteur doit être d'une longueur de 4 mètres et d'une puissance de 20 chevaux. Comme ceux de 8 tonnes, ces chaluts sont conçus pour récupérer des hydrocarbures de type fuel visqueux. Mais on s'étonne de ces chiffres livrés dans la dernière vague Khadra. L'Agence Nationale des Ports, qui a du mérite, devrait nous expliquer comment elle a lutté contre la pollution du port de Mohammédia jusqu'ici. stop. L'Etat a bien renfloué les caisses des syndicats cette année. Il a déboursé 20 millions de dirhams, soit 5 millions de plus qu'en 2009, en plus de 3 millions de dirhams d'aide aux activités des syndicats les plus représentatifs. L'Etat qui prend en charge les frais de transport des délégations syndicales qui participent chaque année aux sessions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l'Organisation Arabe du Travail (OAT), a réglé 702.801 dh. Révélés par un rapport du ministère de l'Emploi. … stop. Avant, quand il y avait une coupure d'électricité chez les particuliers, on pensait automatiquement à la lumière dont il fallait vite régler la facture pour voir rejaillir les rayons lumineux. Aujourd'hui, une coupure c'est plus dur. Car l'abonné qui a mal au nez après le circuit débranché, pense automatiquement à son ordinateur avant la « lamba » de la cuisine ou le lustre de la «salla». Rien de plus terrible que de se voir couper du monde – momentanément – de Google, Facebook et autre You Tube Alik. Un retraité déjà malade a failli tomber dans les pommes en voyant un agent d'exécution de la REDAL lui couper le courant - rétabli 3 heures après paiement. Aujourd'hui, une coupure c'est la fin du monde. Autres mœurs, autres temps et contre-temps… sotp. Thierry de Margerie, président directeur général d'Alstom Maroc, est formel : « Le TGV marocain sera à 50% de fabrication locale. Voilà du pain béni pour les fabricants du pays qui vont peut- être se frotter les mains. Pour le tramway de Rabat, les véhicules vont être livrés en continu tout au long de l'année en cours. Il sont en phase d'essai au même titre que les autres composantes du système que sont l'alimentation électrique, la signalisation, la voie…La mise en service effective est prévue pour début 2011. En ce qui concerne le TGV marocain à 50% de fabrication locale, certains souhaitent que le respect d'horaires ne soit pas marocain à 50%, ni à 60%… stop. Pour la première fois on nous renseigne sur la communauté marocaine en Italie. En attendant d'en savoir plus sur les Marocains de France – ils ne sont pas toujours ouvriers agricoles, dans le domaine vinicole ou employés dans la manufacture de Saint Etienne. Dans le pays de Fellini et de Visconti, sur les 599.036 entreprises gérées par des étrangers en Italie, 57.621 seraient tenues par des « membres de la communauté marocaine ». Ce chiffre ressort d'une étude globale sur les entreprises tenues par des étrangers en Italie, publiée lundi par l'agence italienne Adnkronos et élaborée par l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre (Nord-Est de l'Italie). Les Marocains se placent ainsi en tête, suivis des Chinois (49.854), des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982). Le nombre de ces entreprises s'est apprécié de 40,5% lors des cinq dernières années, au moment même où des sociétés italiennes trouvent du mal à se maintenir sur le marché. Voilà qui nous fera désormais changer de regard sur nos immigrés. stop. Le garage Monté Carlo a profité d'une opération new-look pour surveiller la propreté de ses trottoirs. Exemple à suivre sur toute la Corniche qui a donné raison aux boniches qui ne voyaient pas venir la Riviera tant attendue. stop. Le café en face de la mer qui rend hommage à Sacha Guitry, le plus gros investissement sur la côte dans le milieu des cafés restaurateurs, serait à vendre. Il faut dire qu'avec une Pitza-Coca à 70 dh, ça ne draine pas les foules du quartier qui ne roulent pas sur le dirham. stop. Non loin de Rabat-Hôtel qui apporte une note internationale avec ses drapeaux à l'entrée, il y a un café qui ne vend que jus noir et jus d'orange qui a trouvé le moyen de se nommer « Drugstore » … Une trouvaille qui fait sourire ceux qui s'éternisaient au Drugstore de l'Opéra ou à celui des Champs-Elysées quand il n'y avait ni Mac Do, ni salle de flipper et baby-foot, ni vendeur de barbe à papa… Après le café drugstore à Rabat, on aura droit au café du minautore…stop.