Le droit des piétons c'est encore une notion qui nous vient de l'Occident. Comme les deux roues qu'on vient à peine de réhabiliter. A Rabat, les bipèdes sans plumes qui aiment faire des randonnées à travers la ville ou trois petits tours au centre-ville entre le marché central – la place de Sid El Ghandor a été squattée par le tram – et l'avenue Al Maghrib Al Arabi, ne savent plus où donner de la tête. La chaussée comme le trottoir sont occupés. Du coup, le piéton apparaît comme un intrus qui se demande s'il ne s'est pas trompé de parcours. A tel point que même lorsqu'il recommence à faire beau les gens hésitent avant de sortir dans la rue. Le droit des piétons c'est pas demain la veille dans une ville où, pourtant, on met le paquet pour le transport des bipèdes sans plumes. A l'heure du réveil de la société civile, on voit mal une association de défense des piétons. Cela paraîtra incongru. Il y a des valeurs humaines qui échappent au « Omda » qui a d'autres chats à fouetter. stop. La course de vélos dimanche dernier à l'Océan ressemblait au film « Jour de fête » de Jacques Tati. A la différence près, qu'à part les scènes de rigolade, on a failli assister à un drame. A un moment, le brave policier de service a empêché une femme de traverser au moment où une file de vélos apparaissait à l'horizon. Un homme la tira par le manche de sa jellaba en lui disant « zidi ». La pauvre femme ne se fit pas prier. Elle avança sur la chaussée - « chanté » de malheur – et arriva ce qui devait forcément arriver. La pauvre fut brutalement renversée par un coureur cycliste qui ne savait pas qu'il pouvait connaître un tel drame. La victime fut transportée à Ibn Sina. Comme organisation bidon, on ne pouvait pas faire mieux. Quel beau dimanche ! stop. Haja ou ziara. Pèlerinage 2010. Lors de la conférence de presse de la FNAVM (Fédération Nationale des Agences de Voyages du Maroc) mercredi dernier, Lahbib El Eulj, son dynamique président, a répété comme l'an dernier qu'il s'agit d'une nouvelle approche du marché du pèlerinage. Des agents profitent surtout des nouveaux pèlerins qui ne connaissent pas leurs droits et qui remercient le ciel quand ils prennent l'avion. Enfin, petites nouveautés quand même : les professionnels appliquent un nouveau système de notation basé sur les performances des agences. Elles seront ainsi évaluées selon leur professionnalisme et par rapport au taux de satisfaction des pèlerins quant aux services proposés. La Fédération prévoit également des sanctions en cas d'abus. De même, la FNAVM est en train de négocier une convention avec Mondial Assistance pour protéger les pèlerins contre le risque d'annulation ou d'interruption du voyage. Enfin, la périodicité du tirage au sort sera désormais biennale. L'opération d'inscription débutera le 5 avril prochain et prendra fin le 21 du même mois. stop. On parle beaucoup du permis de conduire qui, certes, va certainement mettre fin à la folie des hommes qui roulent à tombeau ouvert, mais on devrait se pencher à sa fenêtre ou se mettre à son balcon pour voir comment les gens roulent. En un mot comme en cent, il faudrait réapprendre aux usagers de la route à rouler. Car, avec ou sans nouveau permis, il y a des baffles qui se perdent dans l'air. Et que peut mériter un homme qui provoque sa propre mort ou celle des autres ? Apprenons à conduire et à nous conduire. stop. Le 37ème trophée Hassan II de Golf prend un galon : l'un des plus grands noms Jack Nikaus s'est déplacé à Rabat, l'édition 2010 constitue un tournant dans l'histoire du trophée – parce qu'il était autrefois aux mains d'Orphée – etc., etc… on a tout lu et entendu sur cet événement comme s'il s'agissait de la consécration, comme s'il n'y avait rien auparavant de semblable. Alors que les observateurs qui suivent l'actualité et les actualités du CCM qui ont rangé leurs caméras, savent que le trophée Hassan II de Golf a toujours été un événement depuis sa création. Cette année, il y a du nouveau, c'est vrai. On a viré la société de sécurité qui fait vivre des familles entières depuis le changement du comité. Un détail parmi tant d'autres. Cela fait aussi partie des innovations du Golf qui prend, nous dit-on, cette année du galon. Quant aux parasites qui courent derrière les invitations de l'opérateur ou du décorateur, cette année encore, ils nous ont servi leur soupe insipide à l'orée du bois. Rien de changé de ce côté. Si on avait laissé le Golf tranquille sans l'habiller de salamalecs et de formules pompeuses, on n'en serait pas là. En jouant au Golf dans les années 30, Thami El Glaoui ne savait pas un jour qu'il y aurait tellement de lèche-babouches autour des greens. Lèche-babouches est un mot emprunté à Abdallah Stouki qui a déclaré dans le dernier « Tel Quel » qu'il était mercenaire, une « vocation » que beaucoup ne veulent pas reconnaître. stop. Bon à savoir et à retenir quand on se passionne pour les questions d'environnement ou quand on est un citoyen qui s'intéresse à ce qui se passe autour de lui. Lors de la célébration de la journée de la Terre, SAR la Princesse Lalla Hasna a, en outre, fait remarquer que « l'expression de l'intérêt suprême accordé par le Royaume au développement durable, s'est traduite par la participation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en personne en tant que Prince Héritier au sommet de la Terre de Rio en 1992 et à Rio+5 à New-York en 1997 et enfin en tant que chef d'Etat au Sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg en 2002 ». Témoignant sa volonté de se mettre au diapason de l'arsenal juridique environnemental international, le Royaume a ratifié, en 1995, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, et, en 1996, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification », a souligné Son Altesse Royale. SAR la Princesse Lalla Hasna a ajouté que le Maroc « n'a ménagé aucun effort pour organiser la 7ème session de la conférence des parties sur les changements climatiques, tenue en 2001 à Marrakech, ayant eu le mérite de faciliter l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto, ratifié par notre pays en 2002 ». stop. Après 8 mois d'attente, Marrakech a enfin son wali qui sait que toute une région l'attend. Le Tensift-Al Haouz avec ses 400 communes, ce qui n'est pas une mince affaire. Car il n'y a pas que Marrakech avec ses calèches, ses riads et ses palaces qui font rêver. Mohamed Mhidia qui fut, un temps, maître des travaux de Témara, dont on avait apprécié le coup de génie du travail express, qui apporta également son savoir-faire à Al-Hoceima, qu'il laisse également en chantier, saura certainement faire de Marrakech une ville performante, pas uniquement une cité qui ne compte que sur le tourisme. Enfin, nous suivrons la méthode Mhidia dans le Tensift-Al Haouz comme nous l'avions suivi à Témara-Skhirat. Mais contrairement au journal du patronat qui ferait sourire Boissonnat, nous n'irons pas jusqu'à parler de vœux pieux alors que le wali découvre à peine la région. stop. Des femmes peintres plasticiennes, sculpteurs et artisanes marocaines, arabes et étrangères se sont réunies du 15 au 19 mars, à Assilah, pour présenter et débattre de leurs œuvres artistiques. Et le reste de l'année, que vont-elles faire ? Alors qu'elles devraient se réunir toute l'année pour maintenir leur rôle d'artistes, peintres, plasticiennes, sculpteurs et artisanes. Le 8 mars n'a été qu'une porte ouverte aux bonnes initiatives, qu'une première ébauche, qu'une première ouverture. Maintenant, il ne faudrait plus que le 8 mars devienne une fête à Marjane ou une opération de marketing à Assouak Assalam et Salam ouâ lina. stop. Potins. Abdelhafid Benhachem ne s'est pas enfermé derrière les barreaux avec des dossiers lourds… Il prend le temps de vivre et de respirer. On l'a vu durant le week-end dernier au Golf de Dar Salam et notamment lors de la remise des prix comme au bon vieux temps… stop. Ceux qui ont planté à Sania Gharbiya au nouveau grand rond-point un projecteur puissant digne du stade Père Jégo ou stade de France, ne savent pas peut-être qu'il y avait, avant le cimetière où reposent de grands et de petits hommes aujourd'hui, un stade de foot qui va ici avec mout, le stade Rabaud… Une vieille histoire. Un terrain, des vestiaires, de l'eau potable courante et une « cantina » dans le pure style de la « lijo », la légion… stop.