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En tournée dans la région, Christopher Ross reçu par SM le Roi Une majorité de sénateurs US appelle à une solution au conflit du Sahara basée sur l'initiative d'autonomie
SM le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi au Palais royal à Tétouan, M. Christopher Ross, Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara. Cette audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri. L'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, a entamé mercredi, une visite à Rabat dans le cadre d'une tournée dans la région, a annoncé l'ONU. Au cours de ce périple, qui prendra fin le 25 mars, M. Ross se rendra à Tindouf, Nouakchott et Alger, a précisé le bureau du porte-parole de l'ONU à New York. Au niveau du Sénat américain, une majorité bipartisane a appelé, dans une lettre adressée mardi à la Secrétaire d'Etat Mme Hillary Clinton, à une solution au conflit du Sahara basée sur l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine. «Il est de la priorité des Etats-unis de soutenir la résolution de ce conflit en se basant sur cette formule», souligne cette lettre qui a été signée par cinquante quatre (54) sénateurs, démocrates et républicains, qui se sont dits «particulièrement préoccupés par l'augmentation constante de l'instabilité en Afrique du nord», à cause de «la multiplication des activités terroristes». «L'appui des Etats-Unis, en étroite collaboration avec nos alliés en Europe et dans la région, pourrait stabiliser la situation et inverser ces tendances inquiétantes», estime cette majorité conduite par la sénatrice démocrate, Diane Feinstein et son collègue républicain, Kit Bond, respectivement Présidente et numéro deux de la Commission des renseignements à la haute chambre. La lettre rappelle, à ce propos, qu'un rapport, publié le 31 mars 2009 par un panel comprenant l'ancienne Secrétaire d'Etat Madeleine Albright, l'ancien commandant du grand quartier général des puissances alliées de l'OTAN, le général Wesley Clark et l'ancien ambassadeur Stuart Eizenstat, soutient que «les Etats-Unis doivent oeuvrer diligemment avec leurs partenaires en vue de résoudre le conflit du Sahara». Rappelant la déclaration faite par Mme Clinton à Marrakech en novembre dernier, les signataires de la lettre ont convenu avec la Secrétaire d'Etat que la proposition faite en 2007 par le Maroc sur la base d'une large autonomie au Sahara est «sérieuse et crédible», soulignant que les Etats-Unis ont depuis l'Administration Clinton prôné un règlement de ce conflit sur la base de cette formule. «Nous soutenons cette politique bipartisane américaine, ainsi que les efforts des Nations Unies pour réunir toutes les parties afin de résoudre cette question de manière pacifique autour de la table des négociations», indique-t-on de même source. Les signataires de cette lettre ont, d'autre part, affirmé que les enjeux pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afrique du nord sont évidents et «notre influence peut faire une différence significative en favorisant une plus grande coordination afin de réduire et éliminer la menace terroriste et en encourageant une intégration de la région porteuse de croissance économique et de prospérité». Et de conclure que «la résolution de la question du Sahara éliminera le dernier obstacle qui entrave la stabilité de la région».
Un soutien bipartisan déjà exprimé à la Chambre des représentants US Une majorité de membres de la Chambre des représentants avait adressé, en avril dernier, une lettre similaire au président américain, Barack Obama, dans laquelle, ils ont exprimé leur préoccupation face à la «recrudescence des menaces d'al-Qaida et d'autres groupes terroristes en Afrique du Nord» et appelé à un soutien fort à la proposition marocaine d'autonomie pour résoudre le conflit du Sahara. Les 229 députés républicains et démocrates avaient souligné que cette proposition «ouvrirait la voie à une coopération régionale plus large pour faire face aux défis sécuritaires et économiques croissants» dans cette région. Le différend territorial non résolu du Sahara constitue «l'obstacle le plus redoutable qui empêche les efforts des Etats-Unis et ceux de leurs partenaires dans la région», déploraient les représentants du peuple américain. Les signataires de cette lettre avaient rappelé l'évaluation faite en avril 2008 par l'ancien Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum, pour qui l'indépendance du Sahara «n'est pas une option réalisable», se disant convaincus que la position américaine, qui favorise l'autonomie pour le Sahara «sous souveraineté marocaine, demeure la seule solution viable».