Les Under 17 passent en demi-finales avec, comme cerise sur le gâteau, une très belle prestation. Les Belmokhtar, Laaoud, Ouazzane et consorts ont étayé un football chatoyant et un jeu limpide. Ces petits là ont sorti, jeudi contre l'Afrique du Sud, leur meilleur match depuis l'ouverture de cette Coupe d'Afrique des Nations des moins de 17ans. Les bourreaux de la soirée se nomment Ismael Laaoud (12'), Baha (61', 63'). Le seul but sud-aricain est signé Bohloko (55'). Force est de reconnaître que ce ne fut pas facile. Les deux formations ont déployé un excellent football sans retenue; basé sur la vitesse, la précision et ce qui a étonné la maturité. Ces jeunes de moins de 17 ont joué comme des grands : mobilité, transmission, échanges rapides et des postes et des passes. Peut-on dire que le sélectionneur national a-t-il trouvé la formation qu'il ne cessait de chercher depuis le lancement de cette Coupe d'Afrique des Nations ? En tous les cas, ceux qui ont suivi cette rencontre de nos jeunes contre leurs homologues de l'Afrique du Sud sont convaincus que si l'on joue de la même manière contre le Sénégal ou autre Côte d'Ivoire les jeunes pourraient entrevoir le reste de la compétition avec sérénité. Le reste de la compétition que nous évoquons ce sera la demi-finale, la finale voire le sacre. La remarque dans ce match concernant les Lionceaux s'inscrit dans l'adversité très sportive des adversaires ; en d'autres termes les Sud-Africains ont quelque peu facilité le jeu des Marocains; en ce sens le jeu des adversaires du jour était loin de ce football physique auquel est habitude l'Afrique du Sud. D'ailleurs, les jeunes joueurs de l'Afrique du Sud, même en mettant de côté leurs crampons aiguisés avaient donné beaucoup de soucis via un foot de qualité. Le groupe de Moulivi Netsiki était conduit par un jeune prodige promis à un très bel avenir. Pour conclure, on aimerait par une petite note à l'attention du sélectionneur national Nabil Baha. Son geste envers les supporters leur signifiant fermer leurs g... est très très déplacé. Ce public que tu n'as pas respecté pourrait te causer de sérieux ennuis ou à tes jeunes joueurs. Un public est libre de s'exprimer comme il l'entend. Baha doit savoir que les arbitres sanctionnent tout athlète s'en prendre au public. Même si le public a tort! L'étreinte émouvante des Baha ! Lors du changement des joueurs, les Baha joueur et coach sont tombés dans les bras l'un de l'autre dans un mouvement émouvant qui en dit long sur le rapport entre le fils joueur et le père sélectionneur; des rapports qui sortent de l'ordinaire. Outre les rapports d'éducation, il y a de l'apprentissage d'un métier pas comme les autres : celui de footballeur.