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Une attaque contre l'Iran constituerait un gros problème selon les USA Iran/ Téhéran parle de nouvelles propositions occidentales sur l'uranium mais Paris nie
L'Iran étudie des propositions de transfert de combustible nucléaire émanant des Etats-Unis, de la Russie et de la France, a déclaré le directeur de l'organisation iranienne de l'énergie atomique. Ali Akbar Salehi n'a pas précisé dans quelle mesure ces propositions allaient au-delà du plan présenté à l'automne dernier par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) que l'Iran n'a toujours pas accepté, décidant au contraire il y a une semaine de produire lui-même de l'uranium enrichi à 20%. "Après (cette) décision (...), nous avons reçu des propositions de la Russie, de l'Amérique et de la France. Nous sommes en train d'étudier cette question à côté d'autres propositions de différents pays", a déclaré Salehi, cité par l'agence de presse Ilna. "La proposition de ces pays ne fera cesser les activités d'enrichissement en Iran que si toutes nos conditions pour échanger de l'uranium enrichi sont observées", a déclaré Ali Akbar Salehi. "La production en continu d'uranium à 20% est désormais programmée." Toutefois, le porte du Quai d'Orsay, Bernard Valero, a déclaré lundi qu'aucune nouvelle proposition, en dehors de celle de l'AIEA en octobre dernier, n'existe sur le nucléaire iranien. "M. Salehi doit savoir que la seule proposition est celle présentée par l'AIEA au mois d'octobre dernier et qui, à ce jour, n'a pas reçu de réponse satisfaisante", a répondu lors d'un point-presse M. Valero, en réponse à une question sur cette déclaration iranienne. Selon M. Salehi, "après la décision de l'Iran de produire localement de l'uranium enrichi à 20%, une nouvelle proposition a été présentée par la Russie, la France et les Etats-Unis et nous sommes en train de l'examiner". La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a confié dimanche qu'elle ne voyait guère d'alternative à un nouveau train de sanctions contre l'Iran. Netanyahu prêche à Moscou la fermeté contre l'Iran Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a entamé lundi une visite à Moscou, afin de persuader les dirigeants russes de se montrer plus fermes vis-à-vis de l'Iran, alors que la Russie donne des signes d'impatience envers Téhéran et son programme nucléaire controversé. M. Netanyahu a rencontré en début d'après-midi le président russe, Dmitri Medvedev, mais ils n'ont évoqué publiquement que le rôle de l'URSS dans la victoire contre l'Allemagne nazie, ne mentionnant pas l'Iran. Mais M. Netanyahu, qui doit rencontrer aujourd'hui mardi son homologue russe Vladimir Poutine, n'avait pas caché avant sa venue que le dossier du nucléaire iranien serait au coeur des pourparlers avec Moscou. "Nous allons parler d'un certain nombre de questions, mais d'abord et avant tout de l'Iran. Israël considère qu'une forte pression doit être exercée sur l'Iran", avait-il déclaré dimanche. L'Etat hébreu s'inquiète des éventuelles ambitions nucléaires de Téhéran, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ayant notamment plusieurs fois appelé à "rayer" Israël de la carte. Les Etats-Unis "inquiets" des conséquences d'une attaque contre l'Iran Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen s'est déclaré "très inquiet" des conséquences d'une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes à son arrivée dimanche à Tel Aviv. "Le déclenchement d'un conflit (contre l'Iran) constituerait un gros, gros, gros problème pour nous tous, et je m'inquiète beaucoup des conséquences d'une attaque", a affirmé l'amiral lors d'une réunion à Tel Aviv avec des journalistes accrédités par le ministère israélien de la Défense. L'amiral a toutefois réaffirmé que le président américain Barack Obama "a été très clair en affirmant que d'un point de vue politique, l'Iran ne peut avoir l'arme nucléaire". "Nous n'avons écarté aucune option", a ajouté l'amiral, dont les propos étaient retransmis par la deuxième chaîne privée israélienne, en allusion à de possibles frappes sur l'Iran.