Dans le cadre de ses activités au sein de l'Euromed, M. Mohamed Titna Alaoui, président de l'Arrondissement Agdal, a reçu récemment M. Philippe Soussi, vice-Maire de la ville de Nice (France). Présents aux côtés des deux personnalités politiques, Mme Fateima Dhibate et Abdelaziz Hilili, conseillers à la commune urbaine de ma capitale spirituelle, ainsi que l'Attachée de la Mairie de Nice chargée de la communication et son homologue fassie. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de l'entretien dont la teneur a été rehaussée par la qualité des deux responsables. En l'occurrence, en face des casquettes syndicale, communale, euroméditerranéenne de Titna Alaoui, le Français revendique les titres d'adjoint au Maire de Nice, délégué à l'Union pour la Méditerranée, sub-délégué aux relations internationales, délégué au territoire Ouest-Littoral, conseiller communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur et député suppléant. Excusez du peu ! Actualité oblige, la politique de régionalisation et la gestion communale ont dominé des échanges fructueux de points de vue enrichis par les expériences des deux parties. M. Alaoui Titna a profité de l'opportunité pour briefer le Niçois des tenants et aboutissants du récent discours de SM le Roi Mohammed VI sur la nouvelle stratégie de la régionalisation avancée. Une politique qui consacre, entre autres, le rôle incontournable de la commune comme centre névralgique du rayonnement régional. Parmi les préoccupations majeures de la commune de Fès, M. Titna cite la gestion de l'eau où la ville a réalisé de réels progrès notamment au niveau de l'assainissement et du recyclage des eaux usées. Abordant les grands chantiers de la mise à niveau de Fès, il a mis l'accent sur les points noirs qui mobilisent l'attention de la Mairie du président Chabat dont celui de la circulation. Et d'annoncer le grand projet de tramway censé soulager l'encombrement du paysage urbain. Une option délicate vu la topographie accidentée de la cité Idrissite. A cet égard, la Mairie de Fès a ouvert le dialogue avec divers mairies de villes jumelées et partenaires dont Strasbourg, Barcelone ou Montpellier… Message capté par M. Soussi qui a avoué les mêmes préoccupations des responsables niçois. Avec son million d'habitants et une configuration géographique toute aussi farfelue, la tâche s'avère ardue d'autant qu'il fallait préserver la «virginité esthétique» de l'illustre promenade des Anglais. Transport et bien d'autres sujets d'intérêt communs qui appellent à bien plus d'entrevues et concertations. Telles le grand projet d'Union pour la Méditerranée cher au président Sarkozy et qui enfante, déjà, d'une future Université Euro-Méditerranéenne à Fès, mais qui achoppe sur le différent israélo-palestinien. Mais qu'à cela ne tienne, prône M. Philippe Soussi qui ne se… soucie pas de relancer l'UPM par des démarches bilatérales. Tout de go, et dans une spontanéité toute provenance, l'Euro-Méditerranéen niçois lance l'invitation à la partie fassie pour de proches retrouvailles sur la Côte d'Azur au risque d'enfanter d'un heureux jumelage ! Alias réseau des villes romaines qui n'ose rien… Anas LAHRICHI