Le représentant de la Caroline du Sud, Joe Wilson, a mis en garde contre le danger du Polisario, qui selon lui, menace la stabilité de l'Afrique du Nord. Ce proche de Donald Trump a appelé à soutenir le Maroc dont il a réaffirmé la souveraineté du le Sahara. Détails. L'arrivée des Républicains à la Maison Blanche n'augure rien de bon pour le Polisario. Les appels se multiplient au sein du Capitole pour mettre en garde contre le danger que représente le front séparatiste en Afrique du nord et ses liaisons dangereuses avec les ennemies des Etats Unis.
Le représentant républicain de la Caroline du Sud, Joe Wilson, a fustigé le Polisario qu'il a qualifié d'organisation terroriste. Lors d'une séance plénière au Congrès, l'ancien sénateur s'en est pris au front qu'il a accusé de vouloir déstabiliser l'Afrique du nord en complicité avec la Russie, l'Iran et "la dictature communiste cubaine", selon son expression.
Le parlementaire, un républicain typique proche de Donald Trump, a jugé que le Polisario représente une grande menace au Maroc, "un partenaire essentiel des Etats-Unis. Joe Wilson a rappelé que le Sahara est reconnu comme territoire marocain par les Etats-Unis suite à la décision du président Donald Trump en décembre 2020. Il n'a pas manqué de rappelé la mascarade à laquelle s'est livrée l'Algérie et le Polisario en invitant les séparatistes kurdes à Tindouf, il y a quelques jours. Ce geste, a-t-il estimé, est hostile et provocateur à l'endroit de la Turquie qui est un membre de l'OTAN et un allié majeur des Etats-Unis.
M. Wilson a tenu cette diatribe contre le Polisario à la veille de l'investiture du président réélu Donald Trump qui succédera officiellement à Joe Biden le 17 janvier à l'issue de la cérémonie de passation de pouvoir. Les Républicains ne cachent pas leur aversion pour les groupes terroristes et séparatistes ainsi que leurs parrains. La politique de la nouvelle administration s'annonce radicalement différente de celle de Biden et, par conséquent, plus ferme à l'égard des ennemies des Etats-Unis tels que l'Iran dont les affinités avec l'Algérie sont avérées. Le futur Secrétaire d'Etat, Marco Rubio, avait appelé, lorsqu'il était sénateur, à imposer des sanctions au régime algérien qui, selon lui, soutenait la guerre de la Russie en Ukraine en s'armant massivement auprès de Moscou.