Rivalité. La nervosité d'avant quart de finale entre le Cameroun et l'Egypte s'est matérialisée pendant le match alors que les journalistes camerounais avaient été empêchés d'approcher l'équipe d'Egypte et réciproquement avant. Le capitaine Eto'o a ainsi refusé d'entrer sur la pelouse en même temps que son homologue. En fin de match, Kameni a pour sa part refusé de serrer la main d'El-Hadary. Récompense. Malgré leur élimination en quart de finale, les Angolais ont reçu une récompense de 150.000 dollars, allouée par une banque. Avec 40.000 dollars, Flavio est le plus chanceux. Suivent dans l'ordre: Manucho et Gilberto (20.000 dollars chacun), Mabina et Fernandes (10.000 dollars chacun) et le reste de l'équipe qui se partage les 50.000 dollars restants. "Sur le terrain, il n'est pas question d'argent, a commenté le capitaine Kali. Mais nos efforts ont été récompensés". Oreillettes. Existant en Europe depuis 2006, le système d'oreillettes qui équipe les arbitres a fait pour la 1re fois son apparition en Afrique lors de la CAN. "Ces innovations ont accru le niveau d'anticipation des officiels en match et la vitesse du jeu", se réjouit le technicien zambien Kenneth Chichenga. "Les joueurs sont devenus moins agressifs, je le constate à chaque match que je dirige", assure pour sa part le Sud-Africain Jérôme Damone. Cela ne l'a pas empêché de valider lundi le 2e but d'Hassan, alors que le ballon n'a jamais franchi la ligne... Heures sup'. "Nous avions été prévenus du fait que si le match allait jusqu'aux tirs aux buts, nous travaillerions tard. Afin de gagner un peu plus en expérience, nous avons presque prié pour être confrontés à cette situation et Dieu a entendu nos prières. Ce tournoi m'a ouvert les yeux et c'est avec joie que j'y ai pris une part active", s'est félicité Joao de Deus Monsheni, volontaire à Lubango, après Zambie-Nigeria. "Ceci m'a permis de me rendre compte qu'il y a bien plus à découvrir que ce que je connais en Angola", a estimé pour sa part Gizella da Silva. Retard. "Je n'ai pas pu tout de suite partager la joie de mon équipe car j'avais été tiré au sort pour le contrôle antidopage, donc j'ai dû me rendre tout de suite au contrôle après le match. Je n'étais donc pas là quand mes partenaires ont fait le cri de guerre", a regretté l'Algérien Mansouri à l'issue du quart de finale remporté contre la Côte d'Ivoire. Pas rassasié. Le capitaine égyptien Ahmed Hassan n'envisage pas de raccrocher les crampons, après avoir établi un nouveau record de sélections en Afrique lors du quart de finale contre le Cameroun (170). "Je suis très heureux d'avoir franchi cette barre. Je sens que je peux encore disputer quelques compétitions. Je veux continuer à jouer tant que je me sens en forme", a assuré le milieu de terrain des Pharaons, âgé de 34 ans. Bonus en attente. Une dispute agite le groupe nigérian autour des bonus attendus après la qualification des Super Eagles pour les demi-finales. Si la Fédération nigériane (NFF) a bien versé la moitié des primes, un membre de la NFF a révélé mardi que l'autre instance en charge de leur versement, formée d'un groupe d'hommes politiques, n'a pas payé le complément. Chaque joueur doit recevoir 30.000 dollars (21.300 euros) pour avoir passé la phase de groupes et 12.500 dollars (8.900 euros) pour sa victoire en quarts.