Après avoir imposé les visas aux Marocains, le régime algérien s'empresse de traquer des espions imaginaires de façon arbitraire. Détails. Les autorités algériennes ont procédé à l'arrestation de deux ressortissants marocains soupçonnés d'activités d'espionnage pour le compte d'un pays étranger" contre les intérêts de l'Algérie. Rapportée par des médias locaux, cette arrestation s'est déroulée à Oran et Sidi Bel Abbès.
Un étudiant algérien a été également arrêté pour sa complicité présumée avec les deux suspects. Tous ont été placés en détention provisoire. L'acte d'accusation est long et vague. Ils sont accusés d'espionnage, de complicité avec un pays étranger, et d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Pour sa part, la personne algérien est soupçonnée d'avoir diffusé des informations mensongères et d'embrigadement d'agents terroristes.
Cette opération intervient peu de temps après l'imposition du visa pour les ressortissants marocains. Une mesure destinée, selon le narratif des autorités algériennes, à faire face aux espions qui se s'infiltrent en Algérie pas des passeports marocains.
Ainsi, l'Algérie s'emploie de manière paranoïaque à arrêter arbitrairement les citoyens marocains établis sur son sol sous prétexte de lutter contre l'espionnage". Une justification idoine pour s'en prendre abusivement à la communauté marocaine en Algérie. En septembre dernier, trois personnes ont été appréhendées pour les mêmes accusations.