Rachid Najah, l'ancien joueur et milieu de terrain distingué respectivement au Mouloudia de Marrakech, au KACM et au HUSA, et remportant avec la sélection nationale des juniors le Tournoi international du Qatar en 1986 et le détenteur de la médaille d'argent en 1989 avec les espoirs marocains aux Jeux francophones, se compte aujourd'hui le seul des anciens joueurs du KACM critiquant constamment et ouvertement la gestion au sein de son équipe le KACM. Les autorités locales et le conseil communal de Marrakech, selon Najah Rachid, portent une part de responsabilité de cette situation lamentable que traverse le team. Le soutien de ces derniers et l'alignement permanent aux côtés des dirigeants du KACM d'ailleurs impopulaires, ont rendu encore la situation très compliquée avec en prime la non autorisation de faire jouer le KACM au stade mythique Harti, de ne pas essayer de fournir un autre stade qui respecte les normes de pratique. Plus est, l'équipe a été expulsée de Marrakech et contrainte par la même occasion à jouer ses rencontres ailleurs ! Rachid Najah qui a réservé cette interview au journal « L'Opinion », ajoute que le KACM et ses scénarios récurrents sont devenus malheureusement quelque chose banale et une caricature très déformée au cours de chaque saison, et ce, durant les deux dernières décennies. Rachid Najah a confirmé qu'il est stupide de continuer à parler de cette situation longtemps et sans cesse. Le problème que connaît le KACM est aussi clair que le soleil du printemps. Tous les intervenants de Marrakech le savent bien, mais malheureusement, aucune solution n'est en vue. Durant les deux dernières décennies, la politique des personnes aux destinées de l'équipe s'est avérée un échec désastreux. Il aurait été préférable d'admettre leur échec et d'assumer la responsabilité puis de partir plutôt mieux que d'accuser quelqu'un d'autre ! Najah a poursuivi ses dires en révélant : « À ce jour, la situation est toujours la même. Plus est les informations qui nous parviennent confirment que le KACM évolue d'une manière unilatérale pour ne pas dire d'une autre manière. Personne ne peut contrarier Monsieur le président ». Du coup, l'équipe a perdu son prestige, sa méthode de jeu, la forme de sa gestion sans parler des excès rencontrés par l'équipe en dehors de son fief. « Nous sommes devenus mal aimés à l'intérieur de notre ville et nous en avons été expulsés, nous jouons toujours à l'extérieur de notre forteresse ». « Cette pénible situation est à mettre à l'adresse des comité actuel... ». Puis, Najah a conclu son intervention en soulignant qu'il est nécessaire de diagnostiquer la situation en toute honnêteté et d'adhérer à la transparence. Il est grand temps de mettre à côté, l'hypocrisie, les compliments, les mensonges et le favoritisme. « J'ai vécu, disait Rachid, une histoire chargée et j'ai suivi de nombreux événements. Mais lorsque je me plonge dans les écrits de certains, c'est la surprise choquante ». « Tout ce qui s'écrit et ce qui se passe maintenant, je ne m' y attendais guère. C'est le chaos absolu ! ».