Qui ne connait pas Super Nanny, la puécultrice de la chaine française M6 qui aide les parents, à domicile, via la télévision, à rendre leurs enfants plus disciplinés. Les spectateurs, marocains, français ou étrangers, avaient rendez-vous, chaque dimanche, devant la télé, avec Super Nanny, afin de prendre modèle des méthodes éducatives de cette dame avec les enfants et de s'imbiber des expériences de ces parents sur antenne. Chaque membre de la famille se panche, en regardant l'émission, sur la problématique de l'éducation de ses enfants, de part son angle de vision, pense à ses propres enfants et à la manière de les rendre plus discilinés et plus respectueux selon le contexte où il vit. Même les enfants et les adolescents étaient figés, captivés, bouche bée, devant cette femme parue autoritaire, et attendaient les résultats, à la fin de l'émission. L'émission montrait l'importance de l'éducation, la difficulté des parents, de par le monde, à rétablir l'équilibre familial devant cette génération difficile. Elle convergeait avec le dicton connu chez les psychologues qui dit: «Les enfants ont besoin de limites pour se construire». Super Nanny est originaire de Tunis, sous le vrai nom de Kalthoum Sarraï. Elle est décédée dans la nuit de mardi à mercredi 20 janvier, des suites d'un cancer du poumon. à l'âge de 47 ans. A 19 ans, elle arrive en France où elle obtient un certificat d'aptitude professionnelle de la petite enfance et un diplôme d'auxiliaire puéricultrice. Elle a tour à tour été baby-sitter, nounou, nurse et gouvernante. En 2005, Cathy Sarraï devient renommée grâce à Super Nanny, l'émission qu'elle «transpose» à son pays d'origine en 2008 à travers l'émission Insahni (Conseillez-moi) puis Aiche Naâmil, sur la chaîne Hannibal TV. Depuis, elle a écrit deux livres et une autobiographie. L'actualité française nous apprend qu'a l'origine, Super Nany était une nurse professionnelle pour enfants de millionnaires, Elle a gardé des enfants de millionnaires à travers le monde. une expérience qui a commencé à l'adolescence, comme gagne pain, puis pour fréquenter l'école d'auxiliaires puéricultrices, pour enfin obtenir son diplôme.