Le député français Sébastien Delogu est dénoncé à la vindicte publique pour avoir brandi l'étendard de l'Etat palestinien au sein de l'Assemblée nationale française. Charivari et brouhaha médiatiques s'en sont suivis. Détails. Le député LFI (La France insoumise) Sébastien Delogu a brandi le drapeau palestinien dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale française lors de la séance des questions au gouvernement, provoquant ainsi une interruption du débat. Face à cet acte que d'aucuns ont jugé « osé », l'Assemblée a voté en faveur d'une sanction à son encontre : Le député LFI Sébastien Delogu a reçu un blâme avec exclusion temporaire pour provocation à l'institution après avoir brandi le drapeau de cet Etat lors de ladite séance. Mais pourquoi l'élu des Bouches-du-Rhône a-t-il reçu une sanction aussi sévère? En réponse à cette question qui est désormais sur toutes les lèvres, le député a été censuré avec exclusion pour « provocation à l'Assemblée nationale », « trouble à l'ordre » et « scènes tumultueuses », sur la base des alinéas 2 et 5 de l'article 70 du règlement de l'Assemblée nationale, et ce n'est pas Yaël Braun-Pivet, sa présidente, qui dira le contraire. La Présidente de l'hémicycle avait jugé la séquence « irrecevable ». Après le geste du député insoumis, elle l'a rappelé à l'ordre et a inscrit l'affaire au procès-verbal. La session du QAG est suspendue et une réunion de bureau est convoquée pour décider de la sanction. Cette sanction se traduit par la perte de la moitié de son indemnité parlementaire pendant 2 mois et par une interdiction d'assister à l'Assemblée et de participer à ses travaux pendant 15 jours. La sanction est appliquée immédiatement, puisqu'elle a été adoptée par un vote « assis-debout », sans débat. En quittant l'hémicycle, le député de la région Rhône-Alpes a été ovationné par son groupe et a fait le « V » de la victoire avec ses doigts. "En agitant un drapeau palestinien, le président de la République va-t-il enfin se décider à dire qu'il faut arrêter de vendre des armes et va-t-il appeler à la reconnaissance de l'Etat de Palestine", a-t-il demandé à la presse dans la salle des Quatre colonnes.