Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection Sociale, et son homologue espagnole, Mónica García Gómez, ont discuté des préparatifs sanitaires pour la Coupe du Monde 2030, lors d'une rencontre à Genève. Focus sur les défis et la coopération nécessaires pour assurer un événement mondial sécurisé. À l'occasion de la 77ème Assemblée mondiale de la Santé à Genève, les ministres de tutelle du Maroc et de l'Espagne ont examiné les préparatifs sanitaires en vue de la Coupe du Monde 2030, que les deux pays co-organiseront avec le Portugal. A cet effet, Khalid Ait Taleb et Mónica García Gómez ont mis en avant l'importance d'une planification conjointe pour affronter les défis sanitaires liés à cet événement d'envergure. M. Ait Taleb a souligné la nécessité de disposer d'un système de santé robuste et réactif pour garantir le succès de la Coupe du Monde 2030. « L'échange d'expertise entre nos pays sera crucial pour offrir une expérience sûre aux supporters et aux équipes sportives, » a-t-il déclaré. Le ministre a également insisté sur l'importance de renforcer les infrastructures sanitaires dans les villes hôtes et de mettre en place des programmes de formation conjoints pour le personnel de Santé, afin de répondre efficacement à toute urgence sanitaire. Une coopération internationale pour une santé sécurisée De son côté, Mónica García Gómez a souligné que la coordination entre l'Espagne, le Maroc et le Portugal est une étape décisive pour assurer un événement mondial sécurisé. Elle a insisté sur l'élaboration de stratégies sanitaires communes pour offrir les meilleurs services aux participants et aux supporters. « La coopération entre nos pays constitue une base solide pour atteindre les objectifs de sécurité et de réussite de cet événement », a-t-elle affirmé.
Mise en œuvre de l'accord de Rabat Les échanges ont également porté sur la poursuite de la mise en œuvre de l'accord conjoint signé à Rabat le 02 février 2023, lors de la 12ème session de la réunion de haut niveau Maroc-Espagne, notamment en ce qui concerne l'échange d'expertise et la coopération dans le domaine de la médecine préventive et des soins de santé primaires. Par ailleurs, les deux ministres ont souligné l'importance de poursuivre la mise en œuvre des dispositions de cet accord en vue de tirer le meilleur profit de la coopération bilatérale, contribuer à l'amélioration de la qualité des services de santé et assurer la fourniture des meilleures normes de soins de santé primaires dans les deux pays.