La Chambre des crimes financiers de la Cour d'appel de Casablanca a rejeté la demande de mise en liberté provisoire de vingt-six prévenus dans l'affaire dite "Naciri-Biioui". La sentence a été rendue le jeudi 23 mai en début de soirée. La Chambre des crimes financiers près la Cour d'appel de Casablanca a refusé d'accorder la liberté provisoire à vingt-six accusés dans l'affaire que l'on appelle désormais, "Escobar du Sahara", dont Said Naciri et Abdennabi Biioui. Cette décision a été rendue en début de soirée du jeudi 23 mai. Saïd Naciri et Abdenbi Bioui vont rester en prison en attendant la suite de leur procès, qui vient tout juste de s'ouvrir devant la Chambre des crimes financiers de la Cour d'appel de Casablanca, le jeudi 23 mai. Il en va de même pour 24 autres co-accusés, qui demeureront également emprisonnés, tandis que seuls deux autres feront l'objet d'une remise en liberté provisoire. Cette décision a été prononcée par le tribunal en réponse aux demandes formulées par les avocats de la défense au début de la première audience de ce procès, qui se poursuivra le 13 juin. Les avocats de la défense ont soutenu, dans leurs plaidoiries,que leurs clients présentaient toutes les garanties nécessaires pour se représenter eux-mêmes devant le tribunal. C'est le cas, selon eux, des deux principaux accusés, Abdenbi Bioui et Saïd Naciri, qui sont à la tête de sociétés et dont les familles et les adresses sont connues de tous. Notaire de profession, l'avocat d'un des co-accusés, a mis en avant l'état de santé de sa cliente, atteinte d'un cancer, et les entraves posées par son incarcération pour recevoir des soins, notamment des séances de chimiothérapie. Le représentant du parquet a présenté des arguments contre la mise en liberté provisoire des accusés, et le tribunal a approuvé son avis en rejetant les demandes de la défense, à l'exception de la demande de remise d'une copie intégrale du dossier à Abdenbi Bioui et Saïd Naciri.