La France a assuré soutenir « la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l'impunité dans toutes les situations », dans un communiqué publié lundi soir par le Quai d'Orsay. Cette déclaration intervient quelques heures après que le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé la délivrance de mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la défense Yoav Gallant, ainsi que trois dirigeants du Hamas, pour des faits qualifies « de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité ». La diplomatie française souligne en effet qu'il appartient désormais « à la chambre préliminaire de la Cour de se prononcer sur la délivrance de ces mandats, après avoir examiné les éléments de preuve avancés par le Procureur pour étayer ses accusations, en tenant compte du principe de complémentarité et de l'action possible des juridictions israéliennes ». Dans son écrit, Paris rappelle par ailleurs avoir alerté « depuis de nombreux mois sur l'impératif de respect strict du droit international humanitaire et notamment sur le caractère inacceptable des pertes civiles dans la bande de Gaza et d'un accès humanitaire insuffisant ». Le communiqué de la diplomatie mentionne également que la France « est engagée pour la recherche d'une solution politique durable dans la région, la seule qui permette de rétablir un horizon de paix et de mettre fin aux souffrances des Israéliens comme des Palestiniens ».