A l'approche de l'examen du baccalauréat, le ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports double ses efforts pour réussir l'organisation de ce concours national prévu le 10 juin au lieu du 3 juin. En effet, l'organisation de l'examen unifié du baccalauréat, au titre de l'année 2024, connaîtra des nouveautés majeures. Dans le détail, le ministère va abandonner le système de pôles, que ce soit dans la session normale ou dans le rattrapage. Cette année, l'examen sera donc administré en une seule fois dans toutes les filières, à compter du 10 juin prochain.
Cette opération s'inscrit dans la continuité d'une première étape entamée lors de la session de l'année dernière, en adoptant le baccalauréat numérique dans la production et la gestion de ce certificat, afin d'optimiser le niveau de sécurité.
En outre, le département de tutelle procédera à une « numérotation secrète numérisée » des épreuves des bacheliers, soit un compostage Phigital, pour que chaque épreuve ait un « Code Phigital ».
Ce processus de phygitalisation, qui sera déployé expérimentalement lors de la session de juin 2024, permettra de sécuriser davantage le processus d'édition des épreuves du baccalauréat et de réduire le nombre de plaintes qui parviennent aux Académies régionales d'éducation et de formation pendant la phase de correction et de délibération, après l'annonce des résultats finaux.
Cette opération vise également à renforcer la protection du diplôme du baccalauréat et des bulletins de notes contre la falsification, tout en réduisant les délais entre l'annonce des résultats des examens et la remise des diplômes aux bacheliers, ainsi qu'à fournir un ensemble de services numériques d'accompagnement pour une utilisation sécurisée du certificat.
Des éléments technologiques interactifs seront également intégrés sur le support papier du diplôme afin de fournir plusieurs services numériques sécurisant ainsi l'accès à travers divers supports électroniques tels que les téléphones portables, les ordinateurs et les tablettes, en plus de la possibilité de vérification en temps réel de l'authenticité du certificat et de sa conformité avec les procès-verbaux des délibérations des examens du baccalauréat.
Ces mêmes fonctionnalités seront déployées pour imprimer et numériser les relevés de notes de baccalauréat, ainsi que pour fournir des services numériques qui leur sont associés, notamment les archives numériques.