La communauté internationale célèbre aujourd'hui l'anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 10 décembre 1948. Au Maroc, cette célébration intervient à un moment où notre pays accumule les acquis en matière de garantie et de consécration des droits humains et où aussi ses adversaires multiplient les campagnes de dénigrement et cherchent à induire en erreur l'opinion publique internationale sous le prétexte fallacieux de prétendue violation des Droits de l'Homme, notamment dans nos provinces du Sud. C'est dans ce cadre, d'ailleurs, qu'entre l'affaire Aminatou Haïdar, un scénario imaginé par la machine de propagande algérienne qui cherche à nuire à l'image du Maroc et surtout à entraver la poursuite des pourparlers engagés sous l'égide de l'ONU pour trouver une solution politique négociée et définitive au conflit artificiel du Sahara. Cette campagne vise aussi à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale sur le sort des séquestrés de Tindouf et sur les conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent. L'Algérie, qui refuse le recensement de ces séquestrés dans le but évident de continuer à recevoir l'aide humanitaire internationale et pour laisser ouvert le dossier du Sahara, réprime par la force toute tentative de soulèvement de ces séquestrés et les prive des droits humains les plus élémentaires. S'il y a donc violation des Droits de l'Homme, c'est du côté algérien qu'il faut la chercher, et il appartient à la communauté internationale et aux défenseurs des Droits de l'Homme de se mobiliser pour mettre fin au calvaire des séquestrés des camps de Lahmada et pour leur permettre d'exprimer leur volonté. Le Maroc, qui s'est doté dès son accession à l'indépendance d'un code des libertés publiques et qui a opté pour le multipartisme politique et syndical, est le pays où les droits humains sont le mieux respectés. Quant à l'affaire Aminatou Haïdar qui s'est d'elle-même exclue de la communauté marocaine en reniant sa nationalité et en refusant de garder son passeport et sa carte d'identité nationale, il ne s'agit en fait que d'un complot que tous les observateurs objectifs ont compris dès le départ ses buts réels et ont fini par fustiger les intentions de ses auteurs. Le Maroc, qui a tourné la page du passé avec l'indemnisation des victimes des années de plomb, n'a de leçons à recevoir de personne en matière de respect des Droits de l'Homme et des lois en vigueur. Le Maroc, qui a opté d'une façon irréversible pour la démocratie et qui ouvre sans cesse des chantiers de développement et réalise des réformes structurelles dans différents secteurs, peut être cité en exemple en matière de garantie des libertés fondamentales et des droits essentiels des citoyens, notamment en ce qui concerne la suppression des discriminations flagrantes entre l'homme et la femme, la protection des droits de l'enfant et la mise en œuvre des dispositions de la charte universelle des Droits de l'Homme.