Le nombre de ménages ayant bénéficié du programme national «Villes sans bidonvilles», dans la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen, s'élève à 31.168, soit 12% des familles concernées par ce programme au niveau national. Selon des chiffres publiés par l'Agence urbaine de Kénitra-Sidi Kacem, jusqu'au 5 septembre dernier, 10.358 familles habitant dans des bidonvilles ont été recasées, soit 50% du total des familles concernées par l'opération de recasement et de relogement. Le programme «Villes sans bidonvilles» entre dans le cadre d'une nouvelle approche pour résoudre le problème de l'habitat insalubre. Il tend à endiguer l'extension de ce genre d'habitat qui déforme l'espace urbain à travers l'accélération du rythme de construction, la disponibilité et la diversification de l'offre de logements alternatifs et concurrentiels, outre la création de fonds de solidarité. Dans le but de faciliter la tâche aux différents intervenants, un «Atlas» a été élaboré comprenant 61 cartes des quartiers insalubres au niveau des municipalités et des centres urbains de la région, en plus des quartiers concernés par le programme «Villes sans bidonville». Cet «Atlas» constitue un répertoire devant mettre à la disposition des intervenants toutes les données nécessaires sur ces quartiers, particulièrement ceux n'ayant bénéficié d'aucune opération de restructuration. En outre, un recueil des études de restructuration dans la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen a été élaboré. Il compile tous les plans de restructuration au niveau des communes urbaines et rurales de la région. Concernant les quartiers périphériques qui ne disposent pas d'infrastructures de base, l'Agence urbaine a établi au cours des neuf premiers mois le suivi des études de restructuration intégrée dans le cadre des plans d'aménagement urbain. Ces études touchent 17 secteurs, 15 à Kénitra et deux à Sidi Kacem. La surface couverte par ces études a atteint 600 ha et doit profiter à environ 50.000 personnes reparties sur plusieurs quartiers pour les intégrer dans le tissu urbain et les faire bénéficier d'infrastructures de base et d'équipements sociaux.