Le Conseil d'administration de l'Union Nationale des Ingénieurs Marocains (UNIM) s'est réuni, les 7 et 14 janvier 2024 à Rabat, en session ordinaire, pour examiner les développements récents de la scène de l'ingénierie. Dans un communiqué publié à l'issue de cette réunion, les ingénieurs ont invité le gouvernement à ouvrir un dialogue sérieux et responsable avec l'UNIM, à l'instar des expériences précédentes, dont la dernière remonte à 2011, afin de trouver des solutions aux différents problèmes dont souffre la profession, notamment le projet de décret nouveau sur le statut fondamental de l'Ordre des ingénieurs, que l'UNIM a proposé le 31 octobre 2022.
Dans ce sens, l'UNIM a mis en garde le gouvernement « contre les dérives qui peuvent se produire en raison de l'attentisme dans le traitement de ce dossier », qui conduit à une colère immense dans les rangs des ingénieurs de tous les secteurs, et qui ne supportent plus les conditions de travail actuellement en vigueur.
L'Union annonce ainsi l'organisation d'une conférence le samedi 3 février 2024 sur le projet de statut fondamental de l'Ordre des ingénieurs, tout en saluant l'esprit de mobilisation qui caractérise la plupart des branches et des secteurs de l'ingénierie sur la scène nationale pour l'adoption d'un nouveau statut à même de rende justice au corps des ingénieurs du secteur public.
L'UNIM a annoncé, par ailleurs, que son Conseil national sera tenu le samedi 2 mars 2024, et sera consacré à la programmation des assemblées générales pour l'élection des congressistes, ainsi qu'à la préparation de la riposte des ingénieurs, si l'Exécutif ne répond pas favorablement à leurs appels. L'Union a, en outre, annoncé l'organisation d'une conférence en ligne sur l'eau, le lundi 4 mars 2024, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'ingénierie pour le développement durable, instituée par l'UNESCO, sous le thème : « Les solutions d'ingénierie pour un monde durable ». « Nous renouvelons notre dénonciation du refus persistant des autorités à fournir un récépissé autorisant le renouvellement du Bureau national de l'Union et des Bureaux locaux de certaines de ses sections dans différentes villes. Nous dénonçons les restrictions au travail syndical et collectif ainsi que les abus et violations auxquels des ingénieurs sont exposés dans certains secteurs et entreprises », conclut le communiqué.