Encore un rapport américain qui classe le pays de la paix à la queue leu leu. Sauf que cette fois on applaudit l'avancée économique, les gros investissements et l'ambiance des affaires. Ce qui n'a pas été relevé par les supports de l'horreur économique qui pensent que l'esprit Tazmamart n'a pas disparu de nos contrées. Ces rapports américains ou armoricains se font souvent dans des bureaux en vase clos loin des pays concernés. L'idéal, au-delà des analyses des bulletins de banque, serait que nos experts se déplacent dans le pays montré du doigt et qu'ils y séjournent un bon moment, avant de nous inscrire sur la liste qui fait tilt. Morocco est toujours confondu avec Bamako ou Monaco dans le pays de l'oncle Sam. stop. Quand on voit le nombre de dossiers de la justice qui passent sous le nez des juges, on reste effaré. Comme ce jeune homme arrêté à Tanger il y a plus d'un mois et qui n'a toujours pas été jugé. Par vengeance, son ancienne copine lui a collé sur le dos une sale affaire dont il n'a pas encore vu le bout du tunnel. Arrêtée avec une quantité de chit placé dans son sac à la frontière de Sebta, elle a raconté aux douaniers que c'était un coup monté par son ancien amant. Aujourd'hui derrière les barreaux, il ne sait plus où il en est. Sa sœur a fait le déplacement à Rabat pour défendre le coup bas dont a été victime son frère. A suivre. stop. Bus-Stop. Que le lecteur qui a trouvé le nom du groupe qui a chanté ce refrain nous appelle. Choukrane. stop. Les bus de Rabat ont reçu des consignes strictes, pour ne pas dépasser les 60 km à l'heure, ne pas doubler les voitures et pour une desserte toutes les 20 minutes. Côté proches périphéries, depuis le 9 novembre, on a réservé plus de bus à Aïn Atig et à Salé, les points noirs de cette rentrée qui ne finit pas de rentrer et de sortir. stop. Depuis que l'émissaire des eaux usées a été déposé en haute mer en face du moun et du sémaphore, peut-on espérer plonger dans les eaux de la plage de Sid El Yabouri sans inquiétude ? Les échos de l'été dernier ne furent pas rassurants. Beaucoup de baigneurs se retrouvent avec une variété d'eczéma qui n'inquiète pas le service d'hygiène depuis quelques années déjà. Avec cet émissaire le nez en l'air qu'on peut voir à partir de la Follara, la plage sera propre pour le prochain classement qui n'échappera pas à Lalla Hasna pour qui les plages de Rabat et de Salé doivent décrocher leur pavillon bleu. A suivre. stop. Les gnaouas sont de retour à Sidi Khlifa après la porte des Zaërs. Avec l'urbanisation démesurée et le parc des voitures qui ne connaît plus de limite, on pensait que les lilate gnaouiya étaient d'un autre temps. En fait, les 2 m'kadmates de Sidi Khlifa qui n'accueillent plus de rythmes de Sidi Mimoun et Lalla Mira, disposent d'une villa non loin de ce marabout, qui leur avait été concédée par feu le Prince Moulay Abdallah jusqu'à leur mort. Aujourd'hui encore, les veillées traditionnelles battent leur plein et l'on voit arriver des familles immigrées qui, pour rien au monde, ne rateraient pas une soirée de Gnaoua à Sidi Khlifa qu'on peut voir sur la route des Zaërs pour combien de temps encore ? stop. L'ex-Régie Autonome qui n'avait plus rien d'autonome à la fin de son existence - décor de fin de parcours avec banderoles et drapeau - a été reprise par Staréo, la société déléguée, qui a retapé cette vieille administration qui fut prospère du temps de Slimani qui n'avait pas besoin de dire qu'il était un proche de Driss Basri pour faire marcher la maison. Aujourd'hui, Staréo qui ne vient ni de Macao ni de Bornéo, entend jouer la carte de l'efficacité. Mais comme celui qui souhaite nino, il doit patienter… stop. A l'entrée d'un consulat, il y a un employé qui raconte aux personnes désireuses d'établir un visa, qu'il n'y a plus de formulaires et que, par conséquent, il faut se diriger vers le photocopieur au bout de la rue. Coût de la photocopie du document : 15 DH… Ceux qui ont de l'argent à jeter par les fenêtres s'exécutent, tandis que ceux qui ne veulent pas jouer le jeu des petits affairistes - quel pourcentage touche l'employé du consulat qui renseigne les paumés ? - ils profèrent des menaces si on ne leur remet pas un formulaire… stop. Alors que les recettes des centres d'appels sont en augmentation et ont atteint 2.471,1 millions de dirhams contre 2.223,7 millions de dirhams réalisés l'année dernière, soit une augmentation de 11,1%, on apprend que les dépenses ont baissé durant cette période de 19,8%, passant de 85,9 MDH l'année dernière à 68,9 millions cette année. En fait, quand on dit que les dépenses ont baissé, le commun des mortels n'arrive pas à situer cette baisse. D'où vient-elle, de l'économie d'énergie ou de l'économie du personnel qu'on réduit parfois comme une peau de chagrin ? Les dépenses qui baissent peuvent être parfois dans le recrutement qui ne dure pas plus que 3 mois où il n'y a rien à régler : ni couverture sociale ni couverture écossaise dans des salles où le chauffage est absent. stop. Quatre personnes ont trouvé la mort dernièrement suite au renversement d'un véhicule 4x4 sur l'autoroute reliant Settat et Berrechid. Mais, à aucun moment, quelqu'un qui connaît bien ce sac à nœuds, ne nous a rappelé que les accidents se produisent toujours au même endroit. Sommes-nous devenus si indifférents à ce qui arrive sur nos routes où les mêmes accrochages se répètent sur la route de Khénifra-Meknès, sur celle de Settat-Berrechid ou encore sur celle de Rabat-Kénitra ? stop. Le patronat turc est au Maroc jusqu'au 14 novembre. Des rencontres avec la CGEM et la Chambre de Commerce de Casablanca sont prévues. Si jamais la délégation du pays de Ataturk passait par Rabat, y a-t-il quelqu'un pour lui signaler que le pauvre marabout Sid Turki, surplombant la plage de Rabat, derrière le restaurant Chez Karim Allah, est dans un état déplorable ? Une petite enveloppe suffirait, messieurs, à restaurer Sid Turki qui appartenait à une famille de Rabat installée sur la rive gauche depuis le temps des échanges par bateau à voiles… stop. Potes-potins. Hafed Martassi, ex-Mooving Pool, amuse et fait des effort au Purple chez Elie aussi drôle que Kakou qui présente toujours ses aubergines farcies sans David Azuelos qui écoute les Machucambos… stop. Harrold's joue dans la cour des grands en misant sur les DJ à la mode. Rachid Ben Amar ajoute une corde à son arc avec son cabaret qui ouvrira bientôt derrière l'Avenue d'Alger. Le privé garde son standing. L'Amnésia reste branchée sur la musique jeune, tandis que le Bélère annonce de nouveaux airs et que le Jefferson reste le dancing-souvenir. Enfin, Yasmine s'est payé une bonne mine avec un orchestre Salsa. La nuit à Rabat reprend du punch chaque fois que les fêtes pointent à l'horizon. stop. Tout le monde a remarqué qu'il y a moins de coquilles et de coquillages dans le «Télégramme». Notre vieil ami et doyen des correcteurs de «L'Opinion», Si Boujemaâ, veille au grain. stop. A propos du décor intérieur de l'hôtel Sofitel-Rabat Jardin des Fleurs, il fallait lire Didier Gomez qui a travaillé pour Vuitton et non pas José, comme nous l'avons écrit par erreur. stop.