Une crise politique secoue la mairie de Rabat alors que le RNI, le PAM et le PI exigent le départ immédiat d'Asmaa Rhlalou, accusant la présidente du Conseil de la Ville de Rabat de mauvaise gestion. La continuité d'Asmaa Rhlalou à la tête de la mairie de Rabat est remise en question, tel que cela ressort d'un communiqué conjoint émis par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), le Parti de l'Istiqlal (PI) et le Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), auquel appartient la présidente du Conseil de la Ville de Rabat. Le communiqué tripartite indique que les présidents des groupes majoritaires au sein du Conseil de la Ville de Rabat (RNI, PAM et PI) se sont réunis pour discuter de la gestion actuelle du conseil communal de la capitale. Dans ce sens, les responsables ont condamné fermement les déclarations avancées par Asmaa Rhlalou lors de la session ordinaire d'octobre 2023, notamment en ce qui concerne le vote sur le budget, qui a été boycotté par 75 conseillers sur 81, représentant différentes tendances politiques, majoritaires et opposantes. La session aurait connu de nombreuses violations de la loi et des règles de la séance, ainsi que des procédures établies, ce qui, selon les trois partis, témoignerait de l'ignorance de la présidente des dispositions de la loi régissant les collectivités locales et des règles de gestion communale. Les présidents des groupes majoritaires ont critiqué également l'attitude arrogante et l'égocentrisme d'Asmaa Rhlalou envers les tentatives visant à combler le fossé, ainsi que son exploitation présumée de certains citoyens pour servir ses intérêts personnels. Les trois partis se sont dits bien déterminés à surmonter la gestion jugée « problématique » de la présidente du conseil communal. Ils ont ainsi maintenu leurs positions et leur volonté de lutter contre ce qu'ils considèrent comme « une mauvaise gestion de la présidente du conseil communal », convaincus que son maintien en poste nuira aux intérêts des habitants de Rabat.