Dans un communiqué, l'Association de protection du consommateur appelle les autorités et institutions concernées à intervenir fermement afin que tous les acteurs du marché des carburants se conforment aux lois. Elle dénonce les pratiques contraires aux règles et contrôles de la liberté des prix et de la concurrence. L'association, dans cette note, indique que « le consommateur marocain supporte la vague de hausses successives des prix de tous les produits alimentaires, industriels et de services », ajoutant que cette situation épuise son pouvoir d'achat. Le document révèle que « le marché des carburants au Maroc est la raison principale de toutes les hausses. Le marché national a connu récemment cinq hausses consécutives au cours du mois d'août 2023, malgré la stabilité des prix au niveau international, sachant que les achats depétrole n'ont pas lieu quotidiennement ». « Les conséquences de la hausse injustifiée des prix des carburants ont touché même les services de la Poste Maroc, laquelle a majoré le prix de l'envoi d'une lettre ordinaire d'environ 9,33%, avec une augmentation de deux dirhams pour le courrier prioritaire », précise la même source. Dans ce sens, l'association de protection du consommateur souligne que : « Cette situation est malsaine du point de vue économique », appelant à la nécessité de respecter les mécanismes du libre marché et de garantir le principe de transparence et le droit à l'information du consommateur. Pour leur part, les services d'investigation du Conseil de la Concurrence ont conclu qu'il existait des arguments et des preuves indiquant que les entreprises, impliquées dans les poursuites, avaient commis des actes contraires aux règles de la concurrence sur les marchés susmentionnés, en violation flagrante des exigences de l'article 6 de la loi n° 104.12, tel qu'il a été complété et modifié. Selon le même communiqué, cette notification intervient après les modifications introduites dans le cadre juridique régissant la concurrence au Maroc. Celles-ci visent à ajouter la précision nécessaire aux procédures en vigueur devant le Conseil, ainsi qu'à renforcer les garanties juridiques accordées aux parties concernées par ces procédures. La notification des plaintes aux parties concernées, ajoute la source, leur permettra d'entamer la procédure contradictoire prévue à l'article 29 de la loi n° 104.12 susvisée telle qu'elle a été complétée et modifiée. Ladite loi garantit à ces parties l'exercice de tous les droits de la défense contenus dans la même loi susmentionnée telle qu'elle a été modifiée et complétée.