La presse belge de ce vendredi jubile avec de grands titres en première page : « Carcela : oui à la Belgique ». Carcela par-ci, Carcela par-là, avouons-le, nous étions surpris par la manœuvre qui vise à déstabiliser le jeune homme et qui fait d'ailleurs partie du grand jeu de l'Union Belge. Un jeu, certes, dangereux et qui pouvait porter préjudice au joueur pour avoir une idée claire sur le problème. Nous avons contacté le joueur par téléphone grâce à l'intervention de son agent M. Rachid Tajmout et il a démenti cette information erronée qui a pour but le presser jusqu'à ce qu'il craque et en résumé : Mehdi nous a déclaré qu'il n'a rien choisi encore et qu'il veut prolonger le temps de réflexion. C'est une tactique voulue pour obliger les membres de la famille de son père qui veulent que la Belgique l'emporte dans cette bataille, quant à sa maman réduite en minorité, elle est évidemment pour le Maroc. Mais pourquoi ce prolongement du suspense ? Depuis une semaine, Mehdi subit une pression énorme de la part de l'Union Belge, président, staff technique des Diables Rouges, président et staff technique de Standard, même le ministre des Affaires étrangères Yves Leterme, est intervenu en tant que supporter de Standard, et des Diables Rouges, même son père M. Gonzalez s'est mis à genoux devant son fils pour lui supplier de jouer pour la Belgique, pas pour le Maroc, et comme le père est cardiaque, victime d'un infarctus, il y a trois ans, Mehdi ne veut pas être à l'origine d'un malheur et surtout pas un fils maudit, lui, le petit musulman croyant et pratiquant. C'est pour ça, d'ailleurs, que Hassan Moumen, avant de s'envoler pour le Gabon, a téléphoné à M. Gonzalez, les deux hommes ont passé presque une demi-heure au téléphone avant de se donner rendez-vous au Maroc après le match du Gabon en présence, bien sûr, de Mehdi, pour régler les problèmes administratifs qui font obstacle à la démarche. On reviendra sur le sujet.