Les Etats-Unis auraient transmis à Israël une demande arabe pour changer le nom du Forum Neguev et le remplacer par une appellation moins israélienne, selon des médias hébreux. Une demande qui aurait été approuvée par Tel-Aviv. Détails. Israël serait prête à changer le nom du Forum Neguev suie à une demande de l'Administration américaine qui veut débaptiser ce rendez-vous pour le rendre moins israélien. C'est ce que fait savoir « The times of Israël », qui précise que ministère des Affaires étrangères est en train d'évaluer de nouveaux titres. Selon la même source, qui cite un responsable israélien, il s'agit d'une demande émanant des états arabes qui font partie de ce format sans citer lesquels. C'est eux qui auraient demandé le changement du nom du forum. Or, Channel13 a dévoilé que cette demande émane de l'ensemble des Etats ayant pris part à ce format à savoir l'Egypte, le Bahreïn, le Maroc et Emirats arabes uni. Ces derniers auraient plaidé pour un nom plus générique, fait savoir la même source. Les américains se seraient positionnés en médiateurs pour faciliter le processus en convainquant les autorités israéliennes. Ce qu'elles semblent avoir réussi à faire, à en croire les révélations du média hébreu selon lequel, la demande a été faite, selon « un diplomate d'un pays arabe » Le diplomate a estimé que l'adoption d'une appellation mois israélienne est « développement positif » qui pourrait ouvrir la voie à l'adhésion d'autres pays. Après la première édition qui a eu lieu, en mars 2022, dans le désert de Néguev. Elle s'est déroulée en présence des ministres des Affaires étrangères, dont Nasser Bourita, qui a représenté le Maroc. Le Chef de la diplomatie marocaine a plaidé que le forum soit organisé un jour dans le sahara marocain. Depuis lors, la tenue de ce rendez-vous multilatéral entre Israël et les Etats ayant signé les accords d'Abraham, a fait l'objet de plusieurs spéculations médiatiques. Jusqu'à présent, aucune date n'a été fixée. La tenue d'un tel forum actuellement est difficilement imaginable compte tenu du regain des tensions au Proche orient et l'agression israélienne dans la bande de Gaza, qui a été condamnée par les pays, dont le Maroc également. La politique de provocation menée par certains ministres du nouveau gouvernement israélien dans les lieux sacrés à Al-Quds.