Le Maroc et la Région wallonne de Belgique renforcent leurs liens à travers un partenariat stratégique solide. Lors de la 8ème session de la Commission mixte permanente qui s'est tenue lundi à Rabat, les deux parties ont identifié cinq domaines clés de coopération pour concrétiser leurs objectifs de coopération avancée. Sous la co-présidence de Nadia El Hnot, directrice de la coopération et de l'action culturelle au ministère des Affaires étrangères, et de Pascale Delcomminette, directrice générale de l'Agence wallonne du commerce extérieur et des investissements (AWEX) et de Wallonie-Bruxelles International (WBI), cette session marque une étape décisive dans la promotion de la collaboration entre le Maroc et la Région wallonne de Belgique. Le Maroc et la Région wallonne ont ainsi réaffirmé leur engagement à renforcer les liens et à concrétiser leur partenariat stratégique. Les domaines prioritaires de coopération pour la période 2023-2027 incluent l'éducation, la recherche scientifique, la culture, l'eau et l'énergie, ainsi que l'entrepreneuriat. Les deux parties attachent toute l'importance à ces domaines et expriment leur volonté de collaborer activement pour réaliser des projets concrets et mutuellement bénéfiques. « Le Maroc occupe une place de premier plan parmi les pays prioritaires de Wallonie-Bruxelles, et dont l'importance est confirmée par la diversité des domaines de coopération entre les deux parties », a affirmé, lundi, Delcomminette. Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la 8ème session de la commission mixte permanente, elle a indiqué que « le Maroc fait ainsi partie des pays prioritaires pour lesquels les moyens financiers mobilisés sont parmi les plus importants ». « En dépit des crises économiques et sanitaires, la Wallonie, la Fédération WB et le gouvernement bruxellois francophone n'ont pas hésité à renforcer les moyens pour mener à bien notre partenariat », a-t-elle affirmé. L'administratrice générale de la région WB a noté que le programme de partenariat bilatéral « orientera les relations bilatérales pour les cinq prochaines années », se focalisant sur le soutien et l'accompagnement des réformes stratégiques du Nouveau Modèle de développement du Maroc. Et d'ajouter, dans ce sens, que c'est « à cette fin que sera renforcée la coopération entre les administrations publiques, en plus du soutien aux acteurs de la société civile, culturels, académiques et économiques ».