La Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc tire la sonnette d'alarme au sujet des majorations de retard, des astreintes et des frais de recouvrement relatifs aux créances, qui « accablent les professionnels du secteur, déjà mis à mal par la pandémie ». Dans une lettre adressée au président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc plaide pour la remise totale des majorations de retard, des astreintes et des frais de recouvrement relatifs aux créances jusqu'au 31 mars 2023, au bénéfice des professionnels du secteur inscrits à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Selon le document signé par le président de la Fédération, Nourredine El Harrak, l'application de la décision ministérielle conjointe n°2020/004, concernant les majorations de retard, astreintes et frais de recouvrement relatifs aux créances jusqu'au 31 décembre 2022, a été prise au moment où le secteur ne s'est pas encore rétabli des répercussions de la crise sanitaire du Coronavirus. Par conséquent, les professionnels n'ont pas pu régler leur situation après de la CNSS, déplore El Harrak.