Le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, exposera l'approche que développe le Royaume dans le domaine de l'eau, en lien avec les menaces de raréfaction, et ce, lors de la Conférence des Nations Unies, prévue du 22 au 24 mars à New York. Détails. A la tête d'une délégation de haut niveau, le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, représentera le Maroc aux travaux de la conférence des Nations Unies sur l'eau qui se tient du 22 au 24 mars courant à New York. Une occasion idoine pour le Maroc de réitérer son engagement à assurer une gestion durable des ressources en eau, mais aussi alerter sur les conséquences de la pénurie de l'eau et les défis de gestion de cette denrée précieuse. Il s'agit, dans le contexte actuel marqué par les aléas et les incertitudes, de plaider auprès de la communauté internationale pour une meilleure prise en compte de la problématique de l'eau dans la mise en œuvre de l'agenda 2030 du Développement Durable. Cette conférence de trois jours constitue l'occasion également pour le Maroc de partager ses bonnes pratiques en ce qui concerne la gestion de l'eau afin de consolider les liens avec ses partenaires et développer une coopération solidaire et agissante en la matière. Au cours de cet événement phare de l'Agenda des Nations Unies, le ministre de l'Equipement et de l'Eau exposera les mesures prises par le Royaume pour aboutir à une gestion durable de l'eau, en s'inscrivant dans des solutions alternatives innovantes propres à juguler les risques de stress hydrique. Dans ce sens, il ne manquera pas de mettre en avant les chantiers ouverts lorsqu'il abordera cette problématique en marge de la même conférence, dans le cadre d'un événement sous le thème « La Durabilité dans la bonne gouvernance des ressources en eaux souterraines ». D'après le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, la Conférence des Nations Unies sur l'eau de mars 2023 « doit déboucher sur un programme d'action audacieux pour l'eau qui donne aux forces vives de notre monde l'engagement qu'elles méritent ». Pour une gestion durable des ressources en eau Suite à plusieurs années consécutives de sécheresse qui ont mis à mal les réserves du Maroc en matière d'eau, entraînant une baisse inquiétante du taux de remplissage de plusieurs barrages, le Royaume accélère sa politique de gestion de l'eau pour assurer son approvisionnement en cette denrée précieuse. Cette politique est menée à travers l'introduction de mesures proactives d'urgence concernant plusieurs bassins hydrauliques, tels que le bassin du Tensift auquel des allocations ont été allouées pour un montant de 522 millions de dirhams. Une mesure importante qui a permis, selon Baraka, de gérer la situation et d'en juguler les effets. Outre les opérations urgentes et ponctuelles, le ministère de l'Equipement et de l'Eau s'est attelé au développement et au renforcement des infrastructures hydrauliques à travers la programmation de la réalisation de nouveaux barrages dans plusieurs régions du Royaume, à savoir les barrages Ait Ziat, Boulaouane, Tamri, la programmation d'autres barrages, notamment celui de Bouaidil dans l'Ouest de Tensift mais aussi l'entretien d'autres. Parallèlement à la construction et à l'entretien des barrages, le Maroc a fait le choix de construire des installations de dessalement de l'eau de mer pour sécuriser l'approvisionnement en eau potable, surtout dans les grandes agglomérations, ce qui va permettra au Royaume de disposer de 1.3 milliard de mètres cubes d'eau potable d'ici 2030.