Depuis sa prétendue réélection au 16ème congrès, le chef du polisario, Brahim Ghali, est de plus en plus contesté au sein des camps de Tindouf à cause du clientélisme dominant au sein de la caste qui se maintient dans les postes de commandement contre le gré des populations séquestrées. Celles-ci affichent un mécontentement tel que des médias pro-polisario se sont fait écho de leur voix. Détails. Le deuxième mandat de Brahim Ghali à la tête du polisario s'annonce impétueux. Après sa soi-disant élection, ce denier démarre son mandat au rythme d'une nouvelle polémique. Ghali n'a pas manqué de s'entourer de ses proches qu'il s'enhardit de placer dans les postes clés et notamment dans le prétendu gouvernement. Ghali a suscité contre lui une vague d'indignation et de critique de la part des médias, pourtant proches du polisario, qui fustigent son emprise sur les camps de Tindouf et sa façon s'emparer des commandes « à la russe ». Le maintien des mêmes figures au-devant de la scène semblent exaspérer la population des camps qui éprouvent, selon les mêmes sources, une défiance à l'égard de la caste qui confisque le commandement et les prennent en otage. Cette emprise fait que son autorité est de plus en plus contestée au sein des camps de Tindouf. En témoigne les attaques dont il fait l'objet de la part de la presse séparatiste qui ne ménage aucun effort pour le critiquer. À en croire des médias pro-polisario,Ghali serait en perte de soutien au sein du leadership du front séparatiste. Pour cause, sa chute de popularité qui était claire lors du 16ème congrès où il a eu de la peine à se faire réélire. Selon les mêmes médias, connus pour être des vecteurs de la propagande polisarienne, Brahim Ghali serait en train de « saigner » vu qu'il n'a eu de cesse de perdre des électeurs au fil des années précédentes. Lors du dernier congrès, il n'a obtenu que 69% des voix, soit le score le plus bas dans l'histoire du front séparatiste. Il est évident que les camps de Tindouf vivent une véritable perte désillusion suite aux multiples revers diplomatiques qu'avait essuyés le front séparatistes dans le dossier du Sahara. Le Maroc, rappelons-le, ne cesse d'élargir la liste des pays qui se sont résolus à soutenir le plan d'autonomie, dont l'Espagne, l'Allemagne, en plus d'une dizaine de pays européens. Ceci est à l'origine du désarroi qui s'empare des populations des camps auxquelles le polisario vendu des chimères.