Dans une réponse à une question parlementaire, lundi 6 février, sur les « impacts environnementaux des stations de dessalement de l'eau de mer », Baraka a affirmé que le Royaume n'a pas d'autre alternative que de miser sur le développement des ressources en eau non conventionnelles, en l'occurrence le dessalement de l'eau de mer et le traitement des eaux usées. Compte tenu des répercussions du changement climatique sur notre pays, qu'il s'agisse de la sécheresse ou de la rareté de l'eau, ces choix s'avèrent inéluctables, a dit le ministre. Ces choix sont indispensables pour assurer le développement du pays, qui implique absolument un besoin de plus en plus accru en eau. Ces initiatives permettent en effet de répondre à ces besoins et d'assurer une offre à la hauteur.
Nizar Baraka a insisté, lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales ce lundi sur l'importance d'identifier les sites convenables pour installer des stations de dessalement d'eau, parce que de telles précautions permettent d'éviter moult problèmes et complications, surtout en matière de biodiversité marine, surtout qu'il importe d'éviter que des espèces marines subissent l'impact des systèmes de prélèvement d'eau de mer et des tuyaux établis à cette finalité.
Rappelons-le, le Maroc ambitionne de réaliser 20 stations de dessalement d'eau à l'horizon 2030.Cumulant désormais une grande expérience en la matière, la première station dans le Royaume a été construite en 1977 dans les provinces du Sud.
La production d'eau potable au Maroc se fait majoritairement à 98% à partir des eaux conventionnelles, c'est ce qui explique la forte présence de ces choix dans les stratégies en place dans ce domaine. Le développement des ressources en eaux non conventionnelles compte également parmi les axes les plus importants chantiers de la stratégie nationale de l'eau à l'horizon 2030, mais également du programme national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation (2020-2027).