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Télégramme
Publié dans L'opinion le 15 - 09 - 2009

Le pays rit. De Tanger à Lagouira les humoristes sont prêts à n'importe quoi pour épater les gens. Naciri se moque de Choumicha qu'il transforme en femme noire, de l'humour à la petite semaine qui touche un sujet grave que la télé n'aurait jamais dû accepter. Sur Aswat les Jawda et les Jawda rigolent – c'est leur droit – jusqu'au ftor où ils passent sans transition de Madona au mouadden du moghreb. Alors que leur numéro en panne de jeux de mots pourrait à la rigueur passer au delà de minuit. La Haca semble jouer la laïcité après les dépassements de toutes sortes. On ne lui demande pas d'être l'équivalent de «Rokn el moufti», mais de rappeler aux animateurs qu'ils sont dans un pays de tolérance pas un pays de décadence. stop.
Jamais dans l'histoire de Rabat, les travaux d'aménagement et de réaménagement n'ont traîné comme tout le monde peut, aujourd'hui, le constater. Quand les projets de grande envergure qui se cachent maintenant derrière la conjoncture, ont démarré dans la liesse avant de tomber dans la détresse, on nous a annoncé des chiffres et des dates qui faisaient chaud au cœur. Quelques mois après les chantiers se sont arrêtés juste avant que le maire, qui en sait long sur les chiffres et même les lettres, n'occupe le bureau de Bahraoui qui a signé avec les responsables de ce fiasco. Oualalou s'est donné six mois de réflexion, nous dit-on. La population de Rabat qui n'a pas voté dans la ghaba, ne va pas attendre tout ce temps pour voir la ville redémarrer. Jusqu'ici personne parmi les partenaires partants ou ceux qui gèrent les chantiers en détresse n'ont pipé mot. Quand l'imminent professeur Driss Moussaoui, mécecin chef du centre psychiatrique universitaire d'Ibn Rochd dit : «Je continuerai à renvoyer les patients faute de moyens», il ne fait que traduire une réalité qu'on retrouve à Berrechid comme à El Ghazi. Mais les centres psychiatriques du pays sont-ils en mesure de nous dire combien de malades ont-ils refusé jusqu'ici ? Parce qu'on ne va pas rouler avec une absence de chiffres dans un secteur où la pénurie du personnel soignant - grands et moins grands – est le principal mal qui frappe le pays. Ce n'est pas tant les pourcentages alarmants qu'on nous ressort chaque année – presque plus de gens atteints que des gens dit normaux disent des fossoyeurs – qui inquiètent, mais le manque de structures d'accueil. On remarque qu'on construit plus de prisons modernes et froides, sans réduire le nombre de délinquants à toutes les échelles. Tandis que s'il y avait plus d'hôpitaux psychiatriques aux méthodes d'avant – garde il y aurait moins de paumés dans les rues et moins de comportement dangereux. stop.
Alors que les denrées alimentaires de Ramadan sont distribuées à la veille de l'aïd el fitr, des anciens militants de PIM – PAM – POUM des dernières élections show biz et show baz, ont distribué cette semaine à l'Océan de l'huile – zit alors ! – de la farine à ceux qui n'ont pas bonne mine et du sucre à casser sur le dos des innocents, en grande quantité. Quand aux arrondissements de la capitale on verra qui recevra quoi, des mains de qui. stop.
A la veille de la nuit du destin, bien des rues sont plongées dans les ténèbres, à la veille de cette nuit symbolique qui évoque la lumière céleste que les hommes attendent toute l'année. Après les rues Tanger, Gazoulet et Zanzibar, ajoutons la rue Patrie Lumumba qui n'est quand même pas un derb parmi les drouba de la malchance. stop.
Avenue Kébibat au quartier Kébibat : les coupures répétitives de l'électricité sont devenues tellement chroniques que l'on se demande qui s'occupe vraiment de quoi ? Rien que pendant ce mois de Ramadan on en est à la troisième panne pendant des horaires extrêmement sensibles (juste avant la rupture du jeûne) et qui durent parfois des heures avant que les équipes ne viennent réparer. Un vrai calvaire pour les habitants qui n'arrivent pas à comprendre pourquoi Redal se contente de solutions de replâtrage alors que le générateur -source de tous les malheurs- placé au bas de l'immeuble des Habous, serait d'une capacité inférieure à la consommation des foyers qu'il sert. Ce sont des techniciens de Redal qui l'avaient affirmé à des clients mécontents lors d'une de ces fameuses pannes bien avant Ramadan. Qu'attend-on alors pour le changer ? A sidi baz ! Stop.
Les élèves belges qui ont déversé des tonnes de lait dans la nature pour protester contre la politique de Bruxelles, ne savent pas qu'autant de hlib jeté comme ça dans les champs, un gâchis aux yeux de certains, est une pratique courante au Maroc qui consiste soi-disant à éloigner le shour et autres mauvais sorts… Du gâchis ? Pas tant que ça ! vous dira un garde du corps qui en a fait autant devant le seuil de sa villa à Hay Riad, sans craindre le moindre qu'en dira-t-on. Son employeur, une dame distinguée, en a dit plutôt, si, quand des «bergagas» lui ont rapporté la scène malsaine aux yeux de la nature. stop.
Binebine l'autre, le peintre ami des protecteurs de l'art et la manière - Laânigri qui devrait porter le dangri le jour des vernissages - nous apprend qu'il a enseigné les maths à Paris pendant des années. On comprend dès lors pourquoi il ne se trompe pas quand il faut fixer le prix de son tableau aussi cher qu'une œuvre de Fontainebleau… stop.
En couverture d'un hebdo qui ne fait pas dodo. «Spéculations malvenues autour de la santé du Roi» Malvenues ? Malvenues ? Ça veut dire qu'il y a des spéculations autres ? A sidi baz. stop.
Le leben ce petit lait apprécié partout n'est plus en vente depuis le premier Ramadan. C'est parce qu'il y a moins d'amateurs de Bacchus qui calment le matin, leur soif intense, avec cette boisson venue du fond des âges… Pas de leben, pas de hror, et autre maghdor, la liste banie des amateurs de bribrates est loin d'être exhaustive. Quand au marchand de leben il recommencera sa tournée juste après la fête si ce n'est pas au 2ème jour. stop.
La M'hancha qu'il faut au moins avoir goutté une fois chez notre ami Le Noble, se démocratise. Non seulement elle est délicieuse, elle fond dans la bouche comme une truffe, mais en plus elle est à la portée de tous. Alors que l'on croyait que la M'hancha ne se trouvait que dans les grandes maisons et les grands mariages. A essayer ça vaut le coup. stop.
Une dame qui a reproché à une caissière - au lieu d'en parler avec le chef de rayon - de Label Vie Hassan, pourquoi son magasin vendait en plein Ramadan de la choucroute garnie en boîte, faite avec du vin blanc, elle lui a répondu : «vous préférer le rouge ?»… La dame offusquée est repartie sur la pointe des pieds, le visage rougie… stop.


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