La présence de la pseudo "rasd" est "un obstacle institutionnel" et "une anomalie" au sein de l'Union africaine (UA), a soutenu, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. "L'existence de la pseudo +rasd+ est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d'un Etat au niveau international", a affirmé M. Bourita qui recevait d'anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, signataires de l'"Appel solennel à l'expulsion de la +pseudo-rasd+ de l'Union Africaine", dit "Appel de Tanger".
"Sa présence est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l'organisation panafricaine", a indiqué le ministre, expliquant que l'existence de la "rasd" constitue un problème pour l'Afrique.
La création de cette entité fantoche est "une violation" du droit international et des principes de l'unité nationale, a poursuivi M. Bourita, soulignant que la "rasd" incarne "une Afrique de divisions" et "un contre-sens" à la pratique de l'UA.
"On peut construire un plan d'action à partir du +Livre Blanc+ pour approcher les responsables et sensibiliser les juristes et les médias par rapport à cette aberration", a-t-il préconisé, estimant que "si la +rasd+ est un Etat, sa première place doit être aux Nations Unies".
Adopté à l'unanimité par d'anciens Premiers ministres et anciens ministres africains lors de la première réunion de suivi de "l'Appel de Tanger" à l'expulsion de la pseudo "rasd" de l'UA, tenue samedi dernier à Marrakech, le "Livre Blanc" admet que la présence au sein de l'UA de cette émanation non-étatique d'un groupe séparatiste armé illustre la vulnérabilité institutionnelle de l'Organisation et représente un frein incontestable à l'intégration économique régionale et continentale.