Juste à la veille de ce duel phosphatier OCK-OCS et après deux mois d'exercice, le comité-directeur et après dizaines appels à une conférence de presse sans réponse aucune et à la surprise générale et seulement par le biais d'un communiqué dans son site, déclara l'organisation d'une conférence de presse pour mardi prochain. Illico, la réaction des représentants de la presse locale fut sans appel : boycott de cette conférence de presse pour dénoncer l'irrespect et la déconsidération des médias locaux.
Plus que cela, on rapporte que certains membres de l'actuel comité-directeur se plaignent de certains agissements équivoques du jeune président que certains taxent déjà de novice dans le domaine footballistique et que c'est vraiment difficile de passer de fan d'un club casablancais à la dure tache de président d'un club de sa ville natale.
En attendant ce mardi, l'Olympique Club de Khouribga devait, encore une fois et à la 14ème journée, réussir le challenge d'une première victoire de la saison.
Aux premières minutes de jeu, l'adversaire de cette soirée notamment l'Olympique Club de Safi, sortait déjà ses intentions offensives malgré une résistance farouche des hommes du portugais qui, selon des proches de la « cuisine » locale, ignore tout et de la botola et de la mentalité du joueur marocain.
Notons à l'occasion que certains éléments de la formation phosphatière se distinguent par leurs qualités techniques, mais le manque de cohésion entre les lignes s'avère malheureusement flagrant.
Et après plusieurs occasions ratées surtout par les visiteurs et juste aux ultimes secondes de la première période, l'attaquant Abdelghafour Mehri réussit à concrétiser la domination tactique de son équipe. Un coup dur pour les Khouribguis, eux qui voulaient changer le cours des choses.
Pire, au retour des vestiaires et juste à la 60ème minute, Zouhair El Hachimi pécha par un geste agressif jugé gratuit sur un joueur safiot et il écopa, VAR à l'appui, d'un carton rouge.
Malgré ce nouveau handicap, les coéquipiers de Youssef ne baissèrent pas les bras et continuèrent de croire en leur chance de revenir au score, mais les visiteurs manifestèrent vivement leurs intentions d'assurer leur victoire par un deuxième but.
Mais devant une vision tactique intelligible, les Phosphatiers n'avaient que leur orgueil pour au moins égaliser, mais cela s'avéra malheureusement insuffisant et ils encaissèrent leur 8ème défaite avec seulement 6 points en 1260 minutes de jeu.
Réflexion faite, aucune réussite n'est possible que ce soit dans le sport ou en entreprise sans un groupe solide et coaché par un leader visionnaire qui sait déceler les incertitudes de son groupe.
Or, ce qui sévit dans les rouages de l'OCK par son recrutement d'un coach portugais en matière de communication dont l'handicap de la langue m'inspira de remettre en exergue quelques principes de management que tout le monde a constatés chez le coach national Walid Regragui et son équipe dont la cohésion de groupe et l'optimisation de toutes les énergies.
En effet et sans être contre le recrutement d'entraineurs étrangers, le coach national se distingue indéniablement par une communication efficiente et fluide avec son groupe à l'image de nos jeunes cadres nationaux qui ont prouvé leurs compétences communicatives avec les rouages de leurs clubs dont Rouki, Chkilit, Aboub, El Himer, Sellami, Jrindou, Madihi, Kerkach, Jaâouani, Chiba, Dmiî, Safri, Benchrifa, Sektioui et d'autres... A méditer surtout du côté khouribgui !