Suite à l'instrumentalisation de la cérémonie d'ouverture du Championnat d'Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN) par les autorités algériennes, la Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé l'ouverture d'une enquête afin « d'établir dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA. La cérémonie d'ouverture du CHAN 2023 a été tellement grotesque qu'elle n'a laissé personne indifférent. Au lieu de profiter d'une telle manifestation sportive pour rassembler la famille africaine et donner une bonne image du continent, les autorités algériennes en ont fait une estrade pour faire passer des messages politiques et s'attaquer au Maroc et à son intégrité territoriale. De quoi préoccuper la Confédération Africaine de Football (CAF) qui n'a pas manqué de réagir à cette instrumentalisation via un communiqué publié, ce dimanche, sur son site officiel. La CAF a déclaré avoir pris acte de « certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d'ouverture du CHAN, en Algérie », ajoutant qu'elle va lancer des investigations dans le but de déterminer si les propos qui ont été tenus lors de ladite cérémonie constituent une violation des Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA. « Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu'organisation politiquement neutre », indique l'instance sportive panafricaine, rappelant que les Statuts et Règlements en vigueur, exige que la CAF s'abstienne de s'impliquer dans la politique. Pour sa part, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a dénoncé et condamné vivement les "agissements malveillants" et les "manœuvres abjectes" ayant émaillé l'ouverture du Championnat d'Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN), vendredi en Algérie. La FRMF a adressé une correspondance à la CAF qui est appelée à "assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n'ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond". Rappelons que les autorités algériennes ont donné la parole au petit-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile Mandela lors de la cérémonie d'ouverture. Ce dernier a prononcé un discours, qui loin d'être improvisé, dans lequel il attaqué le Maroc en appelant à combattre pour « la liberté du sahara ». Ses propos ont exacerbé l'ensemble des Marocains qui ont dénoncé cette tentative mesquine d'instrumentalisation d'un évènement footballistique par l'Algérie qui veut étendre son hostilité contre le Maroc dans le domaine sportif.