Le Maroc a obtenu un indice de 4,5/7 pour la qualité des infrastructures routières, selon le dernier classement du Forum économique mondial. Le Royaume conforte sa place dans le top 5 dans la région MENA. Sur une gradation de 1 à 7, le score du Maroc est passé à 4,5, le plaçant dans la même catégorie que des pays comme le Qatar, le Bahreïn ou encore l'Arabie Saoudite, selon le récent rapport du Forum économique mondial (WEF), intitulé « Comment les transports peuvent-ils stimuler le progrès économique et social dans un monde au bord de la récession ? ». Les Emirats Arabes Unis se hissent sur le toit de la région MENA en matière d'infrastructures routières, selon le même rapport sur la qualité des infrastructures routières. Avec une note de 6,4, ce pays a les meilleures infrastructures routières dans la région MENA. Il est suivi par le Qatar (5,5), le Bahreïn (5,1), l'Arabie Saoudite (4,8) et le Maroc (4,5). La Mauritanie (2,0) est en bas de l'échelle. Elle est largement dépassée par le Yémen (2,3) et le Liban (2,7), l'Algérie (3,5), la Tunisie (3,7) et l'Egypte (3,9). Au niveau continental, le Maroc est doté d'une position distinguée, tant au niveau des routes nationales, régionales et provinciales, qu'au niveau des voies express et autoroutes. Intervenant lors du 11ème Congrès national de la route, des ministres africains ont noté que le Maroc a accumulé une grande expérience en matière de construction et de maintenance du réseau routier. A cette occasion, le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, avait souligné que le Royaume est ouvert à toutes formes de coopération et fait profiter de son expertise dans le domaine des routes. Un chantier en accélération Selon le ministère de l'Equipement et de l'Eau, les résultats de la campagne de mesure de l'ISU de 2020 ont montré que 62,70% du réseau routier est dans un état bon à moyen, d'une amélioration de 9,2% par rapport à l'année 2012. Le ministère accélère ses projets d'infrastructure routière en 2022. Cette année a connu la mise en œuvre de plusieurs chantiers alors que d'autres sont en cours de finalisation. Dans le même sens, le ministère s'active dans l'élaboration de la feuille de route des infrastructures routières 2040. Conscient du rôle des infrastructures routières dans la contribution au développement économique, social et touristique du pays, le Maroc accorde une place importante à leur développement. Preuve en est : le ministère de tutelle y consacre environ 45% de son budget. Selon Nizar Baraka, les efforts sont actuellement concentrés sur le développement de ces routes et le passage à un taux de « bonnes routes » de 62% à 66% à fin 2023. Le soutien apporté dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales d'un montant de 250 millions de dirhams a notamment permis la construction d'un nombre de routes, en plus du plan relatif au renforcement des autoroutes et à la construction de nouvelles routes, a-t-il affirmé en novembre dernier. En 2022, le ministère a accéléré ses projets d'infrastructure routière. Cette année a connu la mise en œuvre de plusieurs chantiers alors que d'autres sont en cours de finalisation. En termes de perspectives, le Royaume s'est engagé dans de nombreux plans stratégiques nationaux et régionaux, qui nécessitent la coordination des visions et la synergie des efforts des différents acteurs. Dans ce cadre, le ministère s'active dans l'élaboration de la feuille de route des infrastructures routières 2040. Une réunion de concertation autour d'une étude sur le schéma national des infrastructures routières à l'horizon 2040 s'est tenue en juin dernier, sous la présidence du ministre de tutelle, Nizar Baraka. L'objectif étant de les intégrer dans l'élaboration de la stratégie nationale des infrastructures routières à cet horizon. Il s'agit de sonder les suggestions à travers une approche participative, qui prend en considération les besoins de chaque département ministériel, en perspective de l'élaboration dudit schéma national des infrastructures routières et par conséquent de finaliser une feuille de route sur le développement du réseau routier au niveau national à l'horizon 2040.