Plus de deux semaines après la mort de Mahsa Amini, tuée par le régime de Téhéran pour avoir mal porté son foulard, les soutiens à la révolte des Iraniens se multiplient en Europe. Des centaines de personnes ont manifesté devant le parlement néerlandais en demandant notamment l'expulsion de l'ambassadeur de la République islamique. Au Centre National d'Art Contemporain de Rome, une boîte transparente accueille des mèches de cheveux des femmes souhaitant afficher leur solidarité avec les Iraniennes. La récolte sera envoyée à l'ambassade de Téhéran. te du Musée national des arts du XXIe siècle (MAXXI), les Iraniennes «ont besoin de savoir qu'elles ne sont pas seules et que nous voulons nous battre à leurs côtés pour qu'elles obtiennent ce qu'elles demandent : des droits humains fondamentaux». Une députée suédoise du groupe Renew, Abir Al-Sahlani, a symboliquement coupé ses cheveux en séance en criant en Farsi «liberté pour la vie des femmes !» Les membres de l'Assemblée nationale ont rendu hommage au combat des Iraniennes et des Iraniens et à ceux qui y laissent la vie en observant une minute de silence.