Plusieurs régions du Sud du Maroc connaissent des coupures récurrentes d'électricité. Les raisons de ces interruptions varient. Souvent programmées, parfois elles sont dues à des actes de vandalisme, de vol ou d'accidents lors des travaux publics. Interrogée, lundi, à la Chambre des Représentants par le groupe istiqlalien pour "l'unité et de l'égalitarisme" sur les coupures répétitives d'électricité dans certaines régions du Royaume, notamment dans les provinces Sud, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali a expliqué qu'il existe trois types d'interruptions. D'abord celles programmées pour des raisons de maintenance des infrastructures électriques. Dans ces cas l'ONEE prévient au préalable les citoyens et les autorités pour qu'ils prennent leurs dispositions. Viennent, ensuite, les coupures d'urgence non programmées, que l'Office entreprend afin de réparer des dysfonctionnements techniques du réseau électrique et d'assurer la sécurité des citoyens. Celles-ci, surviennent, généralement, à l'improviste, mais sont souvent de courtes durée. Par ailleurs, des interruptions peuvent également survenir suite aux conditions météorologiques qui causent des pannes techniques. Outre les types d'interruptions surgissent, bon an, mal an, de pernicieux actes de vandalisme, de vols de câbles électriques et d'endommagement des installations électriques souterraines lors des travaux de forage. Mais quelque soit le motif de la coupure, la ministre s'est montrée synthétique : « Pour mettre un terme à ces coupures, les équipes de l'ONEE sont mobilisées sur le terrain pour garantir le rétablissement du courant, notamment en transférant les centrales électriques». Pour ce faire, un système informatisé téléguidé a été mis en place, notamment pour identifier les différentes pannes et réduire les délais d'intervention pour les résoudre, sous la supervision de l'Autorité nationale de régulation de l'électricité (ANRE), a conclu la responsable gouvernementale.