Après vingt ans d'attente, nos filles l'ont fait ce samedi au Monténégro en jouant la finale de la "Billie Jean King Cup", alias Fed-Cup, l'équivalent de la Coupe Davis chez les messieurs. Une finale qu'elles ont perdu, par 2/0, contre la Bosnie-Herzégovine pour le compte du Groupe lll de la Zone Euro-Afrique.
Faisant partie du Groupe "C", nos espoirs du tennis féminin, Aya El Aouni, Yasmine Kabbaj, Lina Qostal et Rania Azziz, sous la férule de leur technicien Mehdi Ait Barhouch et de leur préparateur physique Mohamed Rharbal, ont terminé à la première place après avoir gagné leurs consœurs de l'île Maurice (3/0), de la Moldavie (3/0) et de l'Arménie (2/0), sans concéder le moindre set, pour se qualifier pour les demi-finales de la compétition.
Là où elles ont hérité des Algériennes qui avaient dominé le Groupe "B" en battant le Ghana, l'Azerbaïdjan et Chypre.
Une rencontre décisive pour la dernière ligne droite à telle enseigne que les Algériens ont fait, même, appel, à la dernière minute, à leur n°1, Inès Ibbou, qui est arrivée, la veille, au lieu de la compétition pour participer à la victoire des siennes face aux Chypriotes au terme du double décisif.
Seulement face à nos Lionnes de l'Atlas, ni elle et ni ses coéquipières n'ont pu stopper l'élan de Yasmine Kabbaj et d'Aya El Aouni qui ont plié la rencontre à l'issue des deux simples.
Une victoire qui les a placées en finale pour l'accession au Groupe ll face aux Bosniaques du Groupe "A", qualifiées d'office en raison du meilleur classement WTA de leurs joueuses.
Malheureusement, ça ne sera pas pour cette année, donc, puisque nos filles se sont bien battues comme elles pouvaient, mais en vain.
Aya El Aouni et Yasmine Kabbaj sont tombées sur des adversaires plus fortes qu'elles pour occuper, finalement, la deuxième place qui reste un super exploit.
Plus de détails dans notre prochaine édition, version papier.