Peu après à la décision de l'Algérie de geler les domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services de et vers l'Espagne, après la suspension du Traité d'amitié entre les deux pays, le ministre espagnol des Affaires étrangères riposte. Dans une déclaration à la presse, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé que la portée et les conséquences de la décision de l'Algérie de geler des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services de et vers l'Espagne aux niveaux national et européen de manière sereine, constructive, mais ferme, rapporte le journal "El Espagnol". Le chef de la diplomatie espagnole a ajouté que son ministère a appris "hier, tard" la décision de suspension du "traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération" conclu en 2002 avec l'Espagne, après le revirement de Madrid sur le dossier du Sahara pour s'aligner sur la position du Maroc. Sur le plan commercial, l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF) a demandé aux directeurs des banques et des établissements financiers de procéder au gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services, de et vers l'Espagne, à compter de ce jeudi 9 juin. Selon la même source médiatique, cette association bancaire et Sonatrach, le fournisseur algérien de gaz, sont des entités supposées être autonomes et non gouvernementales. "Pour le moment, nous n'avons aucune information indiquant qu'il y a eu un impact sur l'approvisionnement", a noté Albares.