Depuis la reprise des relations maroco-israéliennes, les initiatives visant la promotion de la culture judaïque dans le Royaume se multiplient. Cette fois-ci, c'est la perle du Détroit qui a accueilli les passionnés de l'art culinaire juif en quête d'une virée historique dans la culture judéo-marocaine. En partenariat avec Institut supérieur international du tourisme de Tanger (ISITT) et le ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale et solidaire, l'Association Mimouna a organisé, dimanche, la première édition du « Moroccan Jewish Food Festival ». L'objectif est de transmettre aux nouvelles générations la cuisine juive marocaine et ses particularités, de sorte à préserver ce patrimoine, partie intégrante de la mémoire collective du Royaume. Ce festival a également été l'occasion de signer une convention entre la tutelle et l'ISITT qui a porté sur trois axes, à savoir la création d'un master du patrimoine judéo-marocain au sein de l'Institut, la formation des guides exerçant l'hébreu et l'organisation d'ateliers de cuisine et des conférences sur la gastronomie judéo-marocaine. Des chefs marocains de confession juive venant de différentes régions marocaines, notamment Arielle Sebag et Ruth Ben-Avi, ont été au rendez-vous, donnant aux étudiants et aux participants l'occasion d'apprendre les règles qui régissent l'alimentation dans la culture juive. Ceci à travers des ateliers pratiques, qui ont permis au public de voir de plus près l'art culinaire judéo-marocain.